Les personnes ayant commis une erreur en indiquant leur date de début de travail lorsqu’ils ont rempli leur demande pour le Self-Employed Assistance Scheme (SEAS), sur le site de la Mauritius Revenue Authority (MRA), pourront désormais la rectifier.
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Voilà qui pourra soulager Jayewantee Udhin, qui avait mal saisi les dates et se plaignait de « n’avoir plus d’argent pour nourrir ma famille ». « J’avais appelé une première fois la MRA et on m’avait dit que le problème allait être résolu. Après quelques jours, j’ai rappelé et on m’a indiqué qu’il y aura un communiqué à l’attention des personnes qui sont dans mon cas », soulignait-il.
Amick Teeluckdharry, responsable de la communication à la MRA, précise toutefois que toutes les informations ne seront pas modifiables sur le formulaire. « La date sera la seule modification possible sur le formulaire. Les autres informations seront verrouillées, sauf si une personne n’a pas encore inscrit son numéro de compte en banque, car elle n’en aurait pas pour l’instant. Une fois qu’elle en aurait ouvert un, elle pourrait revenir au formulaire et le compléter avec ses données bancaires pour recevoir l’allocation », précise-t-il.
Du reste, la mise en application SEAS entraîne quelques difficultés d'ordre administratif. Jean-Jacques Sauterelle, ancien employé du service pénitencier et travaillant à son propre compte depuis octobre 2019 a eu, par exemple, la surprise d’apprendre qu’il n’était pas éligible « en vérifiant l’état de ma demande. Je travaille pourtant en tant que plombier et électricien à mon propre compte depuis octobre 2019 », précise-t-il.
Pour Amick Teeluckdharry, « cela pourrait être dû au fait que, lorsque la personne a rempli son dernier ‘tax return’, elle était encore employée. De ce fait, sur notre base de donnée, elle est enregistrée comme employée du service pénitencier. Dans ce cas, la personne doit nous envoyer un courriel à headoffice@mra.mu, avec les détails et documents demandés lors de la demande pour le SEAS et également nous expliquer sa situation. »
Autre cas de figure, ce chauffeur d’autobus qui est sous-traitée par une compagnie en tant que chauffeur de remplacement (relief driver). « Je travaille avec cette compagnie depuis presque sept ans en tant que ‘relief driver’. Je ne suis pas confirmé en tant qu’employé permanent. Je ne sais pas si je suis éligible », explique-t-il. Amick Teeluckdharry souligne que l’assistance que percevra le conducteur dépendra de sa situation au sein de la compagnie.
« Que la personne soit employée à plein temps ou à temps partiel n’est pas le facteur déterminant. Si son employeur contribue à son plan de retraite, ce ne sera pas au conducteur de faire la demande, mais à l’employeur, à travers le Government Wage Assistance Scheme. Si ce n’est pas le cas, la personne peut faire sa demande pour le SEAS », dit le responsable de communication de la MRA.
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