De nombreux cas de conjonctivite et de gastroentérite ont été enregistrés au cours des dernières semaines. Cela, en raison du climat chaud et humide, favorisant la prolifération de microbes et de virus. Aussi, le manque d’attention à l’hygiène des mains reste une préoccupation, selon le Dr Beedassy, Superintendant régional de la Santé publique au ministère.
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Plus de 400 cas de conjonctivite ont été enregistrés au cours des cinq dernières semaines, avec une légère baisse durant la dernière semaine du mois d’octobre. Ce nombre est nettement supérieur à celui enregistré depuis 2019, selon les statistiques du ministère de la Santé. Parmi les principales causes, on retrouve la chaleur intense, le taux élevé d’humidité et le temps pluvieux, qui favorisent la prolifération des virus et des bactéries, souligne le Dr Balkrishna Beedassy, Superintendant régional de la Santé publique.
Il fait également remarquer que le nombre de cas enregistrés peut être attribué à une mauvaise hygiène des mains. « La conjonctivite est dans l’air et peut se transmettre en touchant ses yeux après avoir été en contact avec une surface infectée », explique le Dr Beedassy. Il rappelle que la conjonctivite est une inflammation de la conjonctive, la partie blanche de l’œil, qui devient rouge, douloureuse et larmoyante.
Le Dr Beedassy souligne qu’en cas de symptômes, il est recommandé de consulter un ophtalmologue pour établir un diagnostic et recevoir le traitement approprié. « Il existe plusieurs affections oculaires, il est toujours bon de consulter pour déterminer la cause du problème et obtenir les médicaments nécessaires », précise-t-il.
Avec la période de forte chaleur, le taux d’humidité élevé et les conditions météorologiques pluvieuses, une augmentation des cas de conjonctivite est attendue dans les jours ou semaines à venir, selon le Dr Beedassy. Il en va de même pour la gastroentérite, en raison des microbes, bactéries et agents pathogènes susceptibles de contaminer l’eau et les aliments, qui peuvent ensuite infecter la voie intestinale, provoquant des crampes abdominales, des diarrhées, des vomissements et parfois de la fièvre.
Après avoir atteint un pic de 1 200 cas à la mi-septembre, une baisse du nombre de cas a été observée au cours des semaines suivantes, mais une recrudescence est à craindre en raison de la situation climatique et de l’entrée dans la période estivale.
Qu’il s’agisse de la conjonctivite ou de la gastroentérite, la vigilance est de mise, prévient le Dr Beedassy, en particulier en ce qui concerne l’hygiène des mains. Dans tous les cas, il est important de consulter un médecin.
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