L’Anti-Drug and Smuggling Unit et les douaniers de la Mauritius Revenue Authority ont saisi 1,6 kg d’héroïne estimés à Rs 24,7 millions, dans la soirée du mercredi 22 novembre. La drogue était dissimulée dans un colis en provenance de Maputo, capitale du Mozambique.
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Deux jours après la saisie, l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) a monté un exercice de Controlled Delivery (livraison surveillée). Deux des contacts locaux se sont pointés pour prendre possession du colis dans lequel se trouvait la drogue. L’expéditeur du Mozambique a envoyé deux colis quasi similaires. L’un était adressé au suspect Marc Bryan André, l’autre en transit. L’Adsu soupçonne que le contenu des colis a été interchangé. Elle examine de près la méthode utilisée par ces trafiquants.
C’est à l’arrivée du vol SA 190, le mercredi 22 novembre, que les autorités ont eu vent de la présence probable d’un colis contenant de la drogue. L’Adsu et la MRA ont alors monté une opération conjointe à l’aéroport. Un colis, arrivé à Maurice de Johannesburg, en Afrique du Sud, a particulièrement intrigué les éléments de la Customs Anti-Narcotics Section (CANS) de la MRA. Le fait que le colis provient de Maputo, au Mozambique, a poussé les autorités à redoubler de vigilance.
En présence d’éléments de l’Adsu, les douaniers ont ouvert le colis suspect, qui était destiné à un habitant de Montagne-Longue. Des boîtes en carton contenant deux sachets en plastique s’y trouvaient. Sur l’emballage, il était inscrit que le colis contenait de la farine et deux vases à fleurs. Les vases à fleur y étaient, mais pas la farine. À la place, il y avait 1,6 kg d’héroïne.
Une opération de Controlled Delivery a été montée par les hommes du Deputy Commissioner of Police Choolun Bojoo. Deux jours plus tard, Marc Bryan André (39 ans) et Steeve Anthony Babet (29 ans) sont venus récupérer le colis. Connus des services de police, les suspects ont été immédiatement arrêtés. Dans la journée du samedi 25 novembre, ils ont été traduits devant la Bail and Remand Court. Une accusation provisoire d’attempt to possess dangerous drug for the purpose of trafficking a été déposée contre eux. Ils ont ensuite été reconduits en cellule policière aux fins d’enquête.
Les détails concernant l’expéditeur seront échangés dans les jours qui viennent avec les autorités africaines. L’interrogatoire des suspects devrait débuter cette semaine. L’Adsu veut en savoir plus sur les personnes qui auraient facilité l’importation de cette drogue. Les autorités sont d’avis que les trafiquants utilisent désormais, comme astuce, l’envoi de deux colis similaires pour tenter de déjouer leur vigilance.
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