Saint-Sylvestre: dans les assiettes de nos personnalités

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Dan Baboo, ministre de la Culture: « Du poulet rôti pour le réveillon »

« J’espère vraiment que ce dernier jour de l’an, je le passerai en famille. L’année dernière, avec les élections législatives, j’ai travaillé jusqu’à fort tard le 31 décembre. J’ai manqué ces moments festifs auprès de mes proches. Cette année s’annonce bien, car je vais célébrer le Nouvel An en famille. Normalement, nous allons chez ma maman pour le réveillon. Toute la famille se retrouve alors autour de divers plats, notamment un bon poulet rôti. Le 1er janvier, nous nous rendons au temple et au cimetière. Comme nous sommes en période de jeûne, il n’y a pas grand-chose au menu. C’est plutôt le 2 janvier que nous prévoyons des plats plus élaborés, mais rien de spécifique ». [row custom_class=""][/row]

Jane Constance: « De la dinde ou de la pintade »

« Comme je ne suis pas au pays cette année, je célébrerai la nouvelle année différemment. Il n’y aura pas de pétards traditionnels, mais le plus important, c’est d’être en famille. C’est le seul jour où je me suis libérée pour passer le réveillon auprès des gens que j’aime. Ce que je souhaite le plus, c’est de passer le Nouvel An sous la neige. Bien qu’on trouve énormément de plats mauriciens en France, nous allons manger des plats français cette année, ce qui est une nouveauté pour moi : de la pintade ou de la dinde… » [row custom_class=""][/row]

Jane Ragoo, syndicaliste de CTSP: « Une bonne grillade et de la salade »

«Cette année, je travaille jusqu’à fort tard le 31 décembre, ce n’est qu’en janvier que je prendrai quelques jours de congé. Traditionnellement, nous célébrons la Saint-Sylvestre en famille, comme chaque année. Nous faisons une grande grillade avec de la salade. C’est un plat qui plaît aux petits comme aux plus grands. Nous nous entourons de la famille et des enfants. À minuit pile, nous faisons une prière pour remercier Dieu de l’année écoulée. Le lendemain, nous nous rendons chez ma belle-mère pour prendre le thé. Avant, nous mangions une béchamel de poisson, mais cette année pour le 1er janvier, ce sera un curry de poulet, du jus et pas de boissons gazeuses ». [row custom_class=""][/row]

Loga Virasawmy de Gender Links: « De la charcuterie et des plats raffinés »

« Je fête le Nouvel An en tête-à-tête, en amoureux avec mon mari. Comme nos filles vont probablement sortir, et que nous n’avons plus la force de nous amuser comme avant, Dev et moi, nous passerons le réveillon du Nouvel An à la maison. Nous cuisinons, mais pas des plats de tous les jours. Cette année, nous avons opté pour des charcuteries et des plats raffinés tels que du saumon fumé. Le premier jour de l’an, nous nous réunissons chez ma maman qui a 89 ans. Elle cuisine chaque 1er janvier les mêmes plats : une vindaye de poisson, un curry d’agneau accompagné de riz et pour le dessert une bonne salade de fruits frais de saison ». [row custom_class=""][/row]

Priya Thacoor directrice de P& P Link: « Des spécialités culinaires de Singapour »

« D’habitude nous sommes avec des amis, mais cette année, nous ne serons pas au pays pour le réveillon. Mon mari, mes jumelles et moi nous nous envolons pour Singapour. C’est stressant, car c’est mon premier voyage avec mes filles. Comme je suis, d’habitude, très sévère et rigide sur l’emploi du temps des enfants, le voyage sera l’occasion de se laisser aller aux excès. Nous prévoyons de manger des spécialités culinaires, car nous savons que c’est un pays très à cheval sur l’hygiène alimentaire. Notre hôtel est situé sur Orchard Road. Nous apprécierons notre dîner en admirant les lumières de Noël et à minuit pile nous irons embrasser nos petites ». [row custom_class=""][/row]

Vassen Kauppaymuthoo, océanographe: « Du poisson grillé et de la salade »

« Pour moi, le Nouvel An est important dans la vie d’un individu et de la famille. C’est le seul moment pour beaucoup de resserrer les liens familiaux. Cela permet de faire un bilan. Cette période correspond pour certains aux fêtes, amusements, excès et dépenses. Tout cela reste secondaire pour moi et c’est la simplicité et le recueillement qui priment. Je passe le dernier jour de l’année entouré de mes parents et mes enfants. La simplicité se retrouve dans nos assiettes, le 31 décembre au soir, avec des plats fait-maison : du poisson grillé, de la salade et un dessert confectionné par nous-mêmes. Le lendemain, ce sera un brunch léger avant de nous rendre chez les proches pour leur souhaiter bonne fête avant de finir la journée à la plage ». [row custom_class=""][/row]

Jean Maurice Labour, vicaire général du Diocèse de Port-Louis: « Du foie gras »

« Comme chaque année, je donne la messe du réveillon de la Saint-Sylvestre dès l’après-midi. Un peu plus tard, dans la soirée, nous grimpons la montagne des Signaux avec des amis. J’ai choisi de passer la nouvelle année non pas avec la famille de sang, mais avec la famille spirituelle. J’aime contempler la lumière et les feux d’artifice, tout en pensant à l’espérance d’une nouvelle année avec optimisme et espoir. Donc, ce soir-là, pas de plats compliqués. Nous préparons des sandwiches que nous glissons dans nos sacs à dos. Je préfère ne pas rentrer trop tard, car le lendemain je suis à St-François-Xavier pour donner la messe pour la Journée mondiale de la Paix. Le déjeuner du 1er janvier, c’est en en famille et pour le menu, je leur fais confiance, car ce sont de fins gourmets comme moi. L’on retrouve très souvent sur nos tables du bon vin et du foie gras ». [row custom_class=""][/row]

Malini Sewocksingh, députée du PMSD: « Un traditionnel curry bouc »

« Pour le Nouvel An, c’est la famille avant tout, c’est l’occasion pour nous de nous retrouver. Chaque année, nous passons le Nouvel An avec les voisins, nous faisons la tournée pour prendre un verre chez eux. Nous profitons de la température de Curepipe en été pour faire une traditionnelle grillade. Le lendemain, nous faisons nos prières avant de nous rendre chez les proches pour leur souhaiter une bonne année. Le premier déjeuner de l’année se déroule en famille avec un menu végétarien. La grande rencontre familiale pour nous, c’est le 2 janvier et c’est moi qui accueille les oncles, tantes, cousins et cousines. C’est le traditionnel ‘curry bouc’ que nous servons ce jour-là ».