Leur vie a basculé le mercredi 11 mai. Marylene Uranie, son concubin et leurs trois enfants lancent un appel à la solidarité pour reconstruire un toit décent en attendant d’obtenir l’aide de l’État.
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Ils habitent Terrasson, à Pointe-aux-Sables, mais sont obligés de vivre chez des proches. Il y a deux semaines, Marylene Uranie, son concubin et leurs trois enfants ont tout perdu dans l’incendie qui a ravagé leur maison. « Ce jour-là, comme à mon habitude, je suis partie au travail tôt le matin. Ensuite, mes enfants se sont rendus à l’école », raconte cette femme de 45 ans.
Quelques heures plus tard, sur son lieu de travail, elle a vu de loin que de la fumée s’élevait au-dessus de son quartier. « J’étais loin de me douter que cela venait de notre maison. » Au même moment, dit-elle, elle a reçu un appel de son concubin pour l’informer que leur demeure était la proie des flammes. « J’ai tout de suite pris la direction de notre domicile. Plus je me rapprochais, plus je me rendais compte que c’était grave, car il y avait beaucoup de fumée. Une fois dans ma rue, j’ai entendu une explosion. Là, j’ai compris que tout était fini » », poursuit Marylene.
Le temps que les pompiers arrivent sur place, tout avait déjà pris feu. La maison, construite en tôle, n’était plus qu’un amas de ferraille carbonisé. « On a tout perdu : trois lits, deux armoires, nos vêtements et les appareils électroménagers », affirme la quadragénaire, désemparée.
Cela faisait presque cinq ans que Marylene vivait à cet endroit. C’était la maison d’enfance de son concubin, le lieu de tous ses souvenirs. Depuis ce terrible drame, le couple dit ne pas avoir pris connaissance du rapport de la police. L’incendie se serait toutefois déclaré à l’extérieur de la maison.
« Selon les voisins qui nous ont alertés, le feu aurait commencé dans l’arrière-cour. On ne sait pas exactement comment. Peut-être que quelqu’un a brûlé des ordures et que le feu s’est propagé. On nous a fait savoir que la cause de l’incendie n’est pas un court-circuit », explique la mère de famille. Âgés de 16, 12 et 4 ans, les enfants ont perdu tous leurs effets personnels, y compris leur matériel scolaire. « Nous devons tout recommencer à zéro, c’est dur », dit Marylene.
Reconstruire le toit
Le couple ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour reconstruire sa maison temporairement, histoire de la rendre habitable. « Nous nous sommes tournés vers les autorités pour obtenir de l’aide. La NEF nous a informés qu’il faudra attendre que les procédures soient complétées pour que la reconstruction de notre maison soit entamée. Cela risque de prendre beaucoup de temps. » En attendant, cette famille espère pouvoir compter sur la solidarité des Mauriciens. « Je lance un appel aux bénévoles qui souhaiteraient nous venir en aide. Nous avons besoin de feuilles de tôle et de poutres en bois pour reconstruire le toit, ainsi que de quelques meubles. J’espère que notre appel sera entendu car nous en avons besoin », conclut Marylene. Les personnes qui désirent venir en aide à Marylene et sa famille peuvent la contacter au 59.79.50.29.
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