Rubina Hossen Ally, Head of CIM Trustees Mts Ltd: «L’exemple d’un parcours fléché»

Depuis novembre 2015, Cim Global Business compte parmi ses hauts cadres Rubina Hossen Ally, intronisée Head of CIM Trustees Mts Ltd, une subsidiaire de Cim Global Business. La principale concernée a une longue expérience dans l’offshore, commencée à Maurice et enrichie à l’étranger, à Singapour, où précisément, elle était postée avant de rentrer à Maurice. Rubina Hossen Ally, c’est d’abord l’exemple d’un parcours fléché, sans aucune aspérité et qui va vers son but, et qui se tient droit dans ses bottes. Les mots bien réfléchis et contrôlés, Rubina Hossen Ally, ex-élève du collège Lorette de Port-Louis, est passée par l’Université de Maurice, pour des études en comptabilité, avant de prendre de l’emploi à PriceWaterhouseCoopers. Parallèlement, elle poursuit les études et devient expert-comptable. En 2006, une occasion se présente à elle pour travailler à Jersey, la plus grande des îles anglo-saxonnes, situées dans la Manche. L’offre plaît à la jeune Mauricienne. « J’avais déjà de l’expérience dans le secteur offshore. Je détiens des certificats et j’étais bilingue », explique-t-elle. À Jersey, parmi une population plurielle, elle prend à bras-le-corps, ce poste qu’aucune Mauricienne  n’a eu la chance d’occuper.  Durant ses deux ans sur l’île, son adaptation se passe sans anicroches. « Il était surtout intéressant d’exercer dans un cadre où la culture de travail est différente par rapport à Maurice, où le professionnalisme est une exigence de premier plan », raconte Rubina Hossen Ally.

L’esprit aventurier

Après Jersey, elle rentre à Maurice et prend de l’emploi dans deux entités offshore. Elle y restera durant trois ans, avant qu’une nouvelle opportunité se présente à elle. Cette fois, l’offre est singapourienne et dans son métier de prédilection. Son expérience sera le critère que retient la direction de la boîte singapourienne. « L’offre venait d’une très grosse entreprise implantée depuis de longues années dans l’île ». Le saut de l’Ouest à l’Extrême-Orient ne lui pose aucun inconvénient, ni en termes d’adaptation professionnelle, ni culturellement. « Lorsque vous partez travailler à l’étranger, c’est à vous de faire l’effort de communiquer. À ce moment-là, les rapports acquièrent une dimension humaine et impactent positivement le travail. Que ce soit à Jersey ou à Singapour, j’ai su m’intégrer, car, d’une part,  j’ai la communication facile, d’autre part, dans les deux pays, c’est l’anglais qui est la langue officielle. Puis, il ne faut pas oublier qu’il y a environ 1,2 million d’expatriés à Singapour. Cela crée une culture occidentalisée, caractérisée par une gastronomie diversifiée et une île vivante en loisirs. Ce sont ces facteurs qui expliquent la particularité de Singapour », fait observer Rubina Hossen Ally. Au mois d’octobre 2015, un poste est à prendre à Cim Global Business. « C’était un nouveau défi qui s’offrait à moi. Comme j’ai l’esprit un tantinet aventurier, cela me motive ». À Cim Global Business, elle se sent à l’aise. Elle est chez elle, puis la culture du travail n’a rien à envier à celle qui prévalait à  Jersey ou à Singapour. « Il n’y a eu aucune période d’adaptation, mais une prise en compte des défis d’ordre stratégique rendus plus aisés à relever grâce à une meilleure structure de communication mise par le CEO », indique-t-elle.