Marie Anne, 59 ans, une habitante de Roche-Bois, avance que son ex-conjoint la harcèle. Elle explique qu’elle a vécu avec un expatrié pendant quatre ans et que celui-ci a obtenu un permis de résidence de trois ans. Elle l’accuse de harcèlement verbal et physique.
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«Quand il a eu son permis de résidence, il a commencé à me repousser et il m’a mis à la porte à plusieurs reprises », indique-t-elle. Elle explique que cette situation a duré un certain temps et l’année dernière elle a reçu un appel. « Il m’a appelé pour me dire de ne plus me présenter à son domicile et le lendemain il l’a fermé à clé. Il a mis mes effets personnels dans une boîte en carton en dehors de la maison. »
Elle était alors sans toit et n’avait nulle part où aller. « J’ai heureusement pu compter sur ma sœur qui m’a hébergée. Le même jour, j’ai porté plainte au poste de police de Trou-aux-Biches contre lui », relate-t-elle.
Elle ajoute que son ex-compagnon l’a harcelée à plusieurs reprises au téléphone après leur séparation. « J’ai reçu plusieurs appels. Il changeait de numéro à chaque fois. J’ai eu peur de porter plainte, en raison de son caractère », dit-elle.
Plainte
L’avocat Me Bala Mukan note que Marie Anne a porté plainte à la police concernant ses effets personnels qui ont été déposés à la rue. Selon lui, il est important qu’elle porte aussi plainte pour harcèlement. « Elle a le devoir de porter plainte au poste de police de sa localité, afin que la police prenne des actions », précise l’avocat.
« Par rapport aux menaces verbales, la police prendra des actions comme le stipule la loi après avoir initié son enquête. » L’avocat a aussi précisé que si une plainte est enregistrée contre l’étranger, il lui sera interdit de quitter le pays.
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