Rixes familiales: une tante accuse son neveu d’agressions répétées

Mariam (prénom fictif), une habitante de Triolet de 48 ans, a porté plainte à la police de la localité, le lundi 8 août. Elle relate un incident survenu à son domicile vers 17h30 ce jour-là.

« Ma belle-mère, âgée de 84 ans, est venue me voir », indique Mariam. « Elle ma demandé si son linge était sale et sentait mauvais. Je lui ai répondu ‘oui’ et je lui ai proposé d’apporter les linges souillés pour que je les remplace.»

Il semblerait que les autres enfants de la belle-mère aient été mécontents qu’elle lui propose son aide. « Des proches, parmi un neveu, se sont pointés chez moi et ont commencé à m’insulter. Une dispute a éclaté. Puis, c’est l’escalade. Ils ont commencé à m’agresser. On m’a tiré par les cheveux et mon neveu, âgé de 27 ans, m’a agressée au visage », allègue Mariam.

L’époux de la victime est venu à sa rescousse et a empêché que la situation ne dégénère. Blessée, Mariam s’est rendue au poste de police pour porter plainte. C’est munie d’un Police Form 58 qu’elle s’est rendue à l’hôpital du Nord.

Selon la dame, ce ne serait pas la première fois qu’elle porte plainte contre ce neveu hargneux. « Il m’a déjà agressée dans le passé et a été condamné à une amende. Toutefois, cette leçon ne lui a pas suffi, il a récidivé », déplore Mariam.

« Les plaintes que j’ai faites ne suffisent pas à le dissuader de recommencer. Le 12 janvier dernier, alors que j’étais seule, il a fait irruption dans ma maison et m’a agressée et a déchiré mes vêtements. Le 11 février, il m’a lancé un liquide au visage. J’ai ressenti aussitôt une brûlure. La police a prélevé des échantillons de mes vêtements pour les faire analyser au Forensic Science Laboratory. Mon neveu m’a menacée de mort si jamais il était arrêté. Il soutient n’avoir peur de personne.»

La quadragénaire désespère que ni la police ni la justice ne parviennent à lui faire entendre raison. « La justice n’est pas assez sévère contre mon neveu. » La police, elle, indique avoir ouvert une enquête pour « agression. »