Rixe sanglante à Roches-Noires : une grand-mère agressée au couteau

Un violent incident s’est produit à Kalimaye Road, Roches-Noires, le dimanche 20 novembre. Une femme de 65 ans a été agressée à l’arme blanche.

De mauvaises relations de voisinage seraient à l’origine de l’incident. Kumar, 35 ans, l’une des victimes, explique qu’il habite au fond d’une ruelle. « Depuis vendredi dernier, nos voisins ont dressé une tente pour célébrer un anniversaire. Problème : ils ont totalement obstrué la voie, ne laissant aucun passage. Je circule à moto. Les voisins ont laissé deux ouvertures dans la tente pour que je puisse passer », confie-t-il au Défi Plus.

Le dimanche 20 novembre, il a quitté la maison très tôt.  Au même moment, ses voisins dressaient tables et chaises sous la tente. Vers 14 heures, il se rend à moto chez un proche, à Flacq, pour cueillir des letchis. Il est de retour vers 17 h 30. « J’ai attendu plus de 15 minutes devant la tente, pour solliciter la permission de rentrer chez moi. Il y a eu discussion : certains voisins voulaient me laisser le passage, d’autres, non. Finalement, je suis passé de force », indique Kumar.

Une initiative qui irritera ses voisins. « J’ai été pris à partie par les voisins et leurs invités. À peine suis-je arrivé devant ma porte que des individus se sont jetés sur moi pour m’agresser. Ma mère, assise à la terrasse et mon épouse n’ont pas été épargnées. Deux femmes tenaient des couteaux. Elles ont infligé des coups sur la main de ma mère malade », soutient Kumar.

Ce dernier dit avoir alerté la police de Rivière-du-Rempart. « La police nous a transporté ma mère, ma femme et moi à l’hôpital de Flacq. Nous avons pris une forme 58 avant de recevoir des soins. » Kumar, son épouse et sa mère ont consigné une plainte à la police pour « damaging property » et agression. La police de Rivière-du-Rempart enquête.

Guantee, veuve de 65 ans, est mère de trois enfants. « J’ai des problèmes respiratoires. Depuis deux ans, mon état s’est détérioré et je suis placée sous masque à oxygène deux ou trois fois par jour », dit-elle. Elle a reçu une vingtaine de points de suture sur la main. « Azordi nepli ena respect pou grand dimoune. Zot fer dominere are moi et mo zenfant. Lapolis bizin prend action pour ki nou capave vivre en paix », indique Guantee.