L’enquête du Central Criminal Investigation Department (CCID) sur les allégations de maldonne autour de la rénovation du bureau du directeur général de l’Independent Commission against Corruption (Icac) se poursuit. Plus de cinq officiers de la commission anticorruption ont été interrogés jusqu’ici. Ce sera bientôt au tour des membres du conseil d’administration et de ceux du Tender Committee de l’Icac de fournir des explications.
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Les hommes de l’assistant commissaire de police Kistnasamy Armoogum veulent des éclaircissements sur les circonstances dans lesquelles le comité en question a recommandé au Board la société ayant décroché le contrat pour les travaux. Ils ont décelé une anomalie dans le choix de l’entrepreneur fait par le Board de l’Icac. Le CCID espère faire la lumière sur un appel d’offres lancé en 2020 afin de trouver une société pour se charger de la rénovation du bureau. Trois soumissionnaires avaient participé à cet appel d’offres. Les enquêteurs soupçonnent un non-respect des procédures du Tender Committee lors de l’allocation du contrat. Initialement, c’est une enquête pour fuite d’informations qui avait été ouverte par le CCID. Mais au fil des investigations, il a commencé à avoir des soupçons sur un possible délit en vertu de la Prevention of Corruption Act. Les enquêteurs examineront les documents liés à cet appel d’offres, incluant des « Minutes of Meetings » du conseil d’administration pour des réunions durant lesquelles la rénovation du bureau de Navin Beekarry était à l’agenda.
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