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Renouvellement du «Learner» et examens de conduite : pas de booster dose, pas d’accès aux Casernes centrales 

Il faut faire la troisième dose pour avoir accès à certains lieux publics, dont les Casernes centrales. Photo d’illustration

Ils ont été refoulés aux portes des Casernes centrales alors qu’ils s’y étaient rendus pour renouveler leur « Learner » pour moto ou prendre part aux examens de conduite. Raison : ils ne sont pas « entièrement vaccinés ».

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Certains ont contracté la Covid-19 il y a à peine un mois. D’autres doivent attendre le délai requis pour faire leur « booster dose ». Tous se retrouvent pénalisés. Alors qu’ils doivent soit renouveler leur « Learner » pour moto soit prendre part au test de conduite, l’accès aux Casernes centrales leur a été refusé faute de carte vaccinale mise à jour. Du côté de la police, on dit suivre les procédures en vigueur.

Pour la Portlouisienne Ziah P., cette mesure est « incohérente ». Elle s’est fait refouler aux portes des Casernes centrales alors qu’elle s’y était rendue pour renouveler son « Learner ». Elle explique qu’elle n’est pas en mesure de faire la troisième dose pour le moment. « Cela fait tout juste un mois que j’ai été testée positive à la Covid-19. » dit-elle. 

Ziah P. fait ressortir que selon les dernières informations du High Level Committee, « il faut attendre au moins un mois avant de pouvoir se faire vacciner ». Du coup, déclare-t-elle, ce sera « quasi impossible » de faire la « booster dose » dans le délai imparti pour renouveler le permis provisoire. Ledit délai a été repoussé au 31 mars. Passée cette échéance, aucune extension ne sera envisagée. Ceux qui n’ont pas un « Learner » pour moto adéquat risquent une amende allant jusqu’à Rs 100 000 et une peine d’emprisonnement n’excédant pas cinq ans.

Ziah.P ajoute que la police recommande de faire un test PCR valable de sept jours. Sauf que, fait-elle valoir, « quelqu’un qui s’est fait administrer la ‘booster dose’ peut tout à fait être porteur du virus. Il faut revoir le système. Ce n’est pas logique ». 

Même son de cloche du côté de H. P., 20 ans, de Vallée-des-Prêtres. Il était prévu qu’elle prenne part à son  examen de conduite le 25 février. Étant donné qu’elle avait fait sa première dose du vaccin de Johnson & Johnson le 28 décembre dernier, elle avait pris des dispositions pour faire la « booster dose » ce jour-là. Or elle n’a pu avoir accès aux Casernes centrales. 

« Le manque de communication et d’organisation entre le ministère de la Santé et la police sème la confusion dans la tête du public qui ne sait pas à quel saint se vouer », déplore-t-elle. 

Sollicité pour une réaction, l’inspecteur Shiva Coothen du Police Press Office affirme que « selon la loi, un individu doit avoir sa carte vaccinale mise à jour avec la ‘booster dose’ pour avoir accès aux lieux publics. Nous ne faisons qu’appliquer la loi ».

Une personne qui est dans l’impossibilité de faire la « booster dose » peut présenter un test PCR datant de 7 jours pour avoir accès aux Casernes centrales. « Par ailleurs, une personne ne pouvant se faire vacciner pour raisons médicales doit présenter un certificat médical où deux médecins de l’État en attestent », indique-t-il.

 

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