Le recrutement du Registrar de l’Université de Technologie de Maurice intéresse l’Independent Commission against Corruption. Une enquête a été ouverte lundi.
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Le recrutement de Sadhna Juwaheer au poste de Registrar de l’Université de Technologie de Maurice (UTM), vivement contesté par les employés et certains cadres, fait, cette fois, l’objet d’une enquête de l’Independent Commission against Corruption (Icac). L’UTM Employees Union n’a pas tardé à alerter les enquêteurs de l’Icac après avoir été informé du recrutement de Sadhna Juwaheer par le biais d’une correspondance en novembre dernier. On apprend que Navin Ramlall, représentant de l’UTM Employees Union a été invité, mardi, par les enquêteurs de l’Icac, à fournir ses explications à travers une déclaration officielle.
Contacté au téléphone, mardi, Navin Ramlall confirme s’être bel et bien rendu à l’Icac lundi. « J’ai fait ressortir dans ma déclaration que le recrutement de cette dame au poste de Registrar comprend plusieurs failles », nous a-t-il dit. Navin Ramlall soutient avoir aussi déclaré à l’Icac que l’appel à candidatures aurait fait l’objet d’interrogations.
Mouvement de contestation
Ce développement survenu lundi vient amplifier le mouvement de contestation autour du recrutement de Sadhna Juwaheer. Son embauche au poste de Registrar a également été décriée par certains membres du Board de l’UTM qui avaient mis en avant le fait qu’elle aurait, dans le passé, été impliquée dans un cas de fuite de papiers d’examens en 2014.
Une enquête initiée par l’Officer-in-Charge Kiran Bhujun avait conclu qu’il n’y a pas eu de fuites et que « the exams went on smoothly ».
L’Officer-in-Charge de l’UTM affirme, quant à lui, n’être nullement inquiet par l’ouverture de cette enquête de l’Icac. « Nous sommes sereins. Tout a été fait au vu et au su du Board. Toutes les procédures ont été approuvées par le Board », explique-t-il. « Je suis content que l’Icac a ouvert une enquête. Ce sera l’occasion pour nous de démontrer que tout a été fait selon les principes de bonne gouvernance », a ajouté Kiran Bhujun.
Sadhna Juwaheer n’a, pour l’heure, pas encore pris ses fonctions à l’UTM. Une source au sein de cette université explique qu’elle a jusqu’au mois de janvier pour le faire. Dans une brève déclaration accordée au Défi Quotidien dimanche, elle s’est contentée de dire qu’elle a « bel et bien accepté le poste ».
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