Rapatriement : les Mauriciens en Afrique du Sud devront patienter

Plusieurs Mauriciens se trouvent toujours en Afrique du Sudet attendant de pouvoir rentrer à Maurice. Alors que deux vols de rapatriement ont déjà ramené des Mauriciens, un troisième n’est pas prévu dans l’immédiat. 

Par le biais d’un courriel, un Mauricien explique que sa famille est coincée à Durban et attend toujours de pouvoir rentrer à Maurice. “ Ma famille est arrivée à Durban le 16 mars et devait repartir le 12 avril. Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de vol de rapatriement à Durban ou dans d’autres endroits d’Afrique du Sud. Il y a plusieurs Mauriciens qui sont dans le pays et qui attendent. Le ministère des Affaires Étrangères se focalise davantage sur d’autres parties du monde et ne regarde pas les pays voisins ”, a écrit l’internaute dans son courriel.

Au ministère des Affaires Étrangères, on explique que deux vols de rapatriement ont déjà été dépêchés en Afrique du Sud et que pour l’heure, il est question de rapatrier les Mauriciens se trouvant dans d’autres pays également. “ Nous avons eu deux vols pour rapatrier des Mauriciens en Afrique du Sud, le premier le 21 mars et le second le 30 avril. Dans le deuxième, nous avons eu 71 personnes, alors qu’il y avait de la place pour 75. Il y a des personnes qui ont choisi de ne pas se présenter le jour du départ. Dans l’immédiat, il n’y a pas de vol prévu en Afrique du Sud. Nous devons aussi travailler sur les cas des Mauriciens se trouvant dans d’autres pays ”, précise un préposé de ce ministère.

Notre interlocuteur ajoute que plusieurs vols de rapatriement sont à l’étude. “ Il y a un vol prévu en Inde, qui doit faire le trajet Chennai–Mumbai et où il est principalement question d’approvisionner le pays en médicaments. Nous devons également nous concentrer sur d’autres pays comme l’Australie, où nous avons 302 Mauriciens qui demandent de rentrer et Madagascar. Nous travaillons aussi sur les cas des Mauriciens qui sont sur les bateaux de croisière et qui attendant de pouvoir rentrer ”, explique-t-il.