Deux mineurs ont été arrêtés par la police. Ils sont soupçonnés d’être actifs dans des réseaux de trafic de drogue. Selon un travailleur social, antie Moris kot ladrog pe vande bann trafikan pe servi bann zenn. Aster kaid donn enn kout fil, li gagnn enn zenn pou transport so ladrog… pe fer ‘home delivery.
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Une adolescente de 15 ans a été arrêtée à Bambous avec 21 doses de synthetic cannabinoids. L’arrestation a été faite par les agents de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu) de la Western Division. La drogue était dissimulée dans les affaires de la collégienne. La veille, c’était l’arrestation d’un adolescent de 15 ans, qui habite Cap-Malheureux. Il avait 60 doses d’héroïne et deux plants de cannabis en sa possession.
C’est sur un arrêt d’autobus à Bambous que cette collégienne de 15 ans, une habitante d’un village de Rivière-Noire, a été contrôlée par l’escouade du chef inspecteur Jagai et du sergent Allagapen. Aucune coïncidence dans cette contrôle policière. Les agents de l’Adsu avaient des informations qu’une femme transportant de la drogue se trouvait sur cet arrêt d’autobus.
La police disposait des informations qu’elle s’était ravitaillée en drogue dans la capitale. Son objectif était de la transporter à Rivière-Noire, en toute discrétion, à bord d’un autobus. Une fois à Bambous, la suspecte était descendue d’un autobus et s’apprêtait à prendre place dans un second autobus qui ralliait la région de Rivière-Noire.
Parallèlement, les policiers ont monté une garde à Bambous. Une fois la fille repérée, les policiers ont effectivement procédé à la fouille de son sac à main. Les doutes des policiers ont vite été vérifiés avec la découverte de 21 doses de drogue de synthèse, cachés dans les affaires de la collégienne.
La mineure a été placée en état d’arrestation. Le même jour, elle a répondu provisoirement de drug dealing : possession of synthetic cannabinoids for the purpose of distribution. Elle est actuellement détenue au Correctional Youth Center. Ses parents ont été informés.
Dans les jours à venir, la mineure devra donner sa version des faits et expliquer la présence de la drogue trouvée en sa possession.
Son interrogatoire par la Western Division de l’Adsu devrait permettre aux enquêteurs de mieux comprendre son itinéraire. Elle devra aussi éclaircir les enquêteurs sur l’endroit où elle a fait l’acquisition de la drogue de synthèse.
La police n’écarte pas la thèse que cette collégienne soit une convoyeuse de drogue pour des marchands opérant à Rivière-Noire. De plus, une de ses proches est connue de la brigade antidrogue pour son implication dans le trafic de cannabis. Cependant, la police veut savoir si c’est la première fois que cette mineure a été utilisée dans le transport de la drogue.
Du côté des caïds, l’utilisation des mineurs dans le trafic de tous genres constitue une stratégie bien calculée en vue de détourner la surveillance policière.
« Bann kaid panse ki lapolis pa pou ena soupson lor bann miner. Antie Moris kot ladrog pe vande bann trafikan servi bann zenn, aster pe fer ‘home delivery’ ladrog. Enn kout telefonn ou fer, ban zenn amenn ou ladrog », explique Aly Lazer, travailleur social et président de l’Association des travailleurs sociaux de Maurice.
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