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Quels recours ? Rupture du contrat de travail durant la période d’essai

Prakash ne sait plus à quel saint se vouer. La période d’essai (‘Probation period’) de trois mois prévue à son contrat d’embauche a pris fin prématurément, laissant ce père de famille sans emploi. L’habitant de Camp-de-Masque, âgé de 42 ans, désespéré, s’interroge sur ses droits.

C’est le lundi 9 mai qu’il a pris un emploi comme représentant de vente au sein d’une compagnie sud-africaine. Selon son contrat de travail, il bénéficierait de trois mois d’essai. Prakash, tombera toutefois des nues en apprenant, le 27 mai dernier, la fin subite de son contrat d’embauche. Il en a aussitôt informé le bureau du travail. Le quadragénaire ne comprend toutefois pas pourquoi il n’est pas éligible au Welfare Program.

Interrogée sur cette question, Amrita Goinden du ministère du Travail explique que le contrat de travail établi entre les parties doit indiquer la durée de préavis, afin que Prakash puisse obtenir trois mois de préavis. En l’absence de cette précision, ce sont les dispositions générales de la loi du travail qui s’appliquent. La personne concernée a, de fait, droit à 30 jours de préavis seulement. La représentante du ministère fait également ressortir que l’éligibilité d’une personne au ‘Welfare Program’ prend effet après que la personne ait effectué 180 jours de travail. Le bénéficiaire recevra alors 90% de son salaire des trois premiers mois. Puis, cette proportion est réduite à 60 %. Au bout de six mois, la personne licenciée ne percevra alors que 30 % de son salaire. Elle précise qu’en cas de renvoi injustifié, l’affaire est envoyée devant le tribunal qui tranchera sur le fond du litige.

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