L’année se termine dans moins de deux semaines. C’est l’heure du bilan économique. 2017 a vu la mise en chantier du projet Metro Express. Elle a aussi été marquée par de gros événements économiques, comme l’avènement du salaire minimal, la Negative Income Tax ou la relance de plusieurs projets qui dormaient depuis longtemps.
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L’an dernier, il était prévu que 2017 serait l’année de tous les chantiers. Mais à part le projet du Metro Express, il y a eu un timide décollage des principaux projets. Les gros projets routiers démarreront l’an prochain, avec le nouvel échangeur de Phoenix, la bretelle reliant Sorèze à Coromandel et la poursuite de la Ring Road, entre autres.
Le taux de croissance pour 2017 est estimé à 3,9 %. Le taux, en 2016, était de 3,8 %. Concernant les divers secteurs de l’économie, comme à l’accoutumée, le secteur immobilier domine. En 2017, ce secteur se taille la part du lion des investissements directs étrangers reçus, soit Rs 5,3 milliards sur un total de Rs 9,7 milliards au 30 juin 2017.
L’investissement connaîtra une croissance d’environ 4,5 % cette année. L’investissement public s’accroîtra de 3,3 %, alors que l’investissement privé aura une croissance de 4,9 %.
Tourisme
Le nombre de touristes à Maurice a atteint la barre de 1 186 245 au 30 novembre dernier. Le chiffre correspondant, en 2016, était de 1,127 093. Il est prévu que le nombre total de touristes pour 2017 soit de 1 360 000.
Investissements étrangers
Le pays continue à compter énormément sur les investissements étrangers. Cette année, c’est encore le secteur immobilier qui a attiré le plus d’investissements, alors que les secteurs productifs comme l’agriculture ou le manufacturier sont en déclin.
Dettes du secteur privé
Au 31 octobre dernier, le montant total de crédit accordé par les institutions financières du pays au secteur privé s’élevait à Rs 358,2 milliards, selon la Banque de Maurice. Plusieurs secteurs de l’économie sont lourdement endettés : la construction (Rs 92 milliards), le tourisme (Rs 44 milliards) et les services financiers (Rs 42 milliards).
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Taux de croissance annuel 2000-2017
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Arrivées touristiques janvier - novembre 2017
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Chômage
Selon les chiffres officiels, le taux du chômage connaîtra une baisse cette année, par rapport à 2016, de 7,3 % à 7,2%. Au 30 juin dernier, le nombre de personnes sans emploi était estimé à 42 600.
Inflation
Le taux d’inflation pour 2017 pourrait avoisiner 4 %, alors que le taux de 2016 était estimé à 1,2 %. Parmi les hausses de prix, il y a eu ceux des carburants, des cigarettes et des boissons alcoolisées. Le prix des légumes a également pesé lourd dans le calcul de l’inflation.
Dette publique
Au 30 septembre dernier, la dette publique s’élevait à Rs 292,5 milliards, soit 64,5 % du PIB.
Sept. 2016 - Sept. 2017
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Croissance sectorielle en 2016 et 2017
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Les faits saillants
- L’année 2017 a été marquée par la bonne performance de Maurice à la ‘Doing Business Survey’ de la Banque mondiale. En effet, Maurice, qui avait précédemment chuté de la 32e place au 49e rang, a fait une remontée spectaculaire pour se retrouver à la 25e place. Le pays conserve également sa première place dans le classement de Mo Ibrahim.
- Le pays a réussi à introduire le salaire minimal. Alors que le National Wage Consultative Council avait préconisé un salaire minimal de Rs 8 500 à partir de janvier 2018, le gouvernement a trouvé une formule, avec le concours de la Mauritius Revenue Authority, pour le paiement d’un salaire minimal de Rs 9 000. Toutefois, il reste des confusions autour de certains aspects, notamment les ‘fringe benefits’ et autres allocations.
- Toujours concernant les salaires, le gouvernement a introduit la Negative Income Tax pour ceux qui touchent moins de Rs 9 900. Toutefois, l’impact a quelque peu été dilué par le salaire minimal.
- L’Economic Development Board est une réalité. Cette entité, qui regroupera le Board of Investment (BoI), Enterprise Mauritius, Financial Services Promotion Agency (FSPA) et Mauritius Africa Fund, a pour président Joseph Charles Cartier.
- Air Mauritius a pris livraison de deux nouveaux avions.
- Cette fin d’année a été marquée par une crise pétrolière avec l’affaire Betamax. Le pays a dû s’approvisionner de l’Arabie saoudite et des Seychelles en urgence.
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