Le leader du Mouvement militant mauricien (MMM), Paul Bérenger, en conférence de presse ce samedi à l’hôtel Hennessy Park, Ebène, a évoqué plusieurs sujets d'actualité. Il a dénoncé l'attitude du Speaker et de la majorité parlementaire qui « étouffent », selon lui, la démocratie parlementaire. Il affirme que le fait qu’il n’y aura pas de questions à la séance parlementaire de ce mardi est un nouvel exemple de comment le gouvernement veut restreindre la démocratie à son minimum.
Paul Bérenger a également évoqué le sujet de la fraude électorale. Un document couvrant tous les aspects de l’organisation d’élections générales sera probablement finalisé ce jeudi par le MMM/ PTr/ PMSD. Il s'inquiète de l'absence de clarification concernant les prochaines élections et se demande s’il y aura bien des élections municipales ou si l’on ira directement vers des élections générales. « Sans fraude électorale, le MSM est mort aux prochaines élections », dit-il.
Concernant l'affaire Franklin, Paul Bérenger a critiqué la manière dont le gouvernement et les institutions gèrent cette affaire, les accusant de la noyer et de protéger les principaux protagonistes de cette affaire. Il prend pour exemple « l’attitude du Premier ministre, Pravind Jugnauth, à la Private Notice Question du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, mardi dernier au Parlement ». Il a appelé la population à ne pas faire confiance à l'cac, qu'il qualifie une nouvelle fois de « white-washing machine ».
Le dossier de l'archipel des Chagos a également été abordé. Bérenger a rappelé les engagements pris par le Premier ministre Pravind Jugnauth en novembre dernier pour qu'un accord soit trouvé avec le Royaume-Uni sur la question de la souveraineté de l'archipel d'ici début 2023. Maintenant, affirme Paul Bérenger, le gouvernement parle d’accord « dans les mois à venir. Clairement, le gouvernement ne maitrise rien ».
Le leader des mauves déplore aussi le manque de transparence autour de ces discussions. Paul Bérenger a conclu en appelant à ce que la population soit informée des avancées et des obstacles rencontrés dans les discussions concernant l'archipel des Chagos.
Questionné sur la saisie des biens de Sherry Singh par la FIU durant la semaine écoulée, Paul Bérenger affirme que « je ne l’ai pas encore rencontré et je ne vais pas le rencontrer. Laisse-le se débrouiller ».
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