À proximité de la Cybercité : la réfection d’un passage pour piétons à Ébène piétine

Olivia Bongout, une habituée d’Ébène, a sollicité Explik ou Ka trois fois pour que les autorités repeignent un passage pour piétons qui, usé par le temps, est devenu quasi invisible. Trois mois plus tard, le problème est entier. Le maire de Quatre-Bornes a admis qu’il y a eu un retard. Il a néanmoins promis que le nécessaire serait fait. 

Olivia Bongout ne compte plus les plaintes qu’elle a déposées à la mairie de Quatre-Bornes. Cette habituée de la région d’Ébène avait gardé espoir qu’après sa énième intervention sur Radio Plus, le passage pour piétons qu’elle emprunte, comme tant d’autres usagers, serait repeint. Mais elle a eu tort. 

Cela fait trois mois qu’elle essaie d’alerter les autorités, en vain. Si elle insiste autant, c’est parce que ce passage clouté est devenu un véritable danger. « Il n’est plus visible. Les environs d’Ébène, notamment à proximité de la Cybercité, sont ainsi devenus dangereux pour les piétons », dit-elle. 

Ce problème, poursuit-elle, s’est davantage accentué en face de la Cyber Tower 2. « Les marquages sont à peine visibles. Cela causera un accident tôt ou tard. Mieux vaut prévenir que guérir. C’est la raison pour laquelle j’ai sollicité Explik Ou Ka », explique-t-elle. 

Selon ses dires, lorsque les piétons s’apprêtent à traverser, les automobilistes ralentissent à peine. « Les limitations de vitesse ne sont pas respectées. Les piétons ne sont pas pris en considération ? le problème est d’autant plus sérieux que l’endroit est très fréquenté par de nombreux employés, surtout aux heures de pointe », prévient-elle. 

Olivia Bongout fait ressortir que le maire de Quatre-Bornes avait promis, en plusieurs occasions, de faire le nécessaire. « Mais les choses sont restées inchangées. Je ne comprends pas pourquoi les travaux prennent autant de temps », se demande-t-elle. 

Interrogé, Nagen Mootoosamy, le maire de la municipalité de Quatre-Bornes, a affirmé qu’au départ, les finances ont fait défaut. « Ce problème a pu être résolu. Mais je suis entièrement d’accord que les travaux ont été retardés de plusieurs mois », a-t-il admis.  

Après avoir vérifié auprès du département concerné, il a affirmé que les travaux ont été achevés à 60 % dans la région d’Ébène. « Je vais m’assurer qu’ils accélèrent. Malheureusement, les travaux ne peuvent pas se faire en semaine à cause du flux important de véhicules vu que l’endroit est très fréquenté. Ils se font uniquement en week-end », dit-il. 

Il a donné l’assurance que des directives seront données aux responsables pour que les travaux soient d’abord entrepris aux endroits prioritaires et par la suite aux autres zones concernées. « Il est vrai que la promesse avait été faite que les travaux auraient été achevés en une semaine, mais ce sont les officiers qui font leurs plans de travail. C’est hors de mon contrôle, mais une suggestion leur sera faite. La plaignante peut être rassurée que les travaux seront faits », a-t-il promis.