Les prix des carburants restent inchangés, soit le litre d’essence à Rs 74,10 et celui du diesel à Rs 54,55. Impactés de plein fouet, ils ont confié avoir modifié leurs habitudes au Défi Plus qui a baladé son micro à Curepipe.
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Anand Sola : 69 ans de Bel-Ombre
« En tant que pensionnaire, j’ai arrêté de conduire et je préfère les transports en commun pour mes déplacements. Une décision que je ne regrette pas au vu des prix des carburants. Je remarque qu’une certaine tendance se dessine : les Mauriciens délaissent leurs voitures, du moins pour ceux qui ne bénéficient pas du car allowance. Sinon, je suis révolté. Le prix de l’essence baisse sur le plan international, mais pas à Maurice ».
Ravi Seebaluck : 49 ans de Rose-Belle
« Depuis presque un an, j’ai modifié mes habitudes en termes d’utilisation de ma voiture à cause du prix exorbitant des carburants. Aujourd’hui, je voyage uniquement dans les transports en commun, alors que j’ai deux automobiles chez moi. J’avais l’espoir que les prix allaient baisser, mais il est révoltant de constater qu’ils sont restés inchangés ».
Kiran Kumar Nowlotha : 49 ans de Flacq
« Auparavant, je me déplaçais fréquemment en voiture, mais avec le prix des carburants, il est inconcevable de maintenir cette routine. Je me résous à sortir ma voiture uniquement en cas d’urgence ou dans le cadre de mon travail. Je préfère voyager par le bus ».
Josian Sansfleur : 55 ans de Floréal
« J’ai fait le choix de ranger ma voiture pour privilégier les transports publics depuis maintenant six mois à cause du prix exorbitant des carburants. Étant pensionnaire, je suis soulagé de bénéficier du transport gratuit. Ce n’est que dans des cas urgents que j’utilise ma voiture ».
Amickchand Ancharaz : 66 ans de Forest-Side
« Aujourd’hui, être automobiliste, ça coûte cher. C’est un luxe. Mes habitudes ont drastiquement changé depuis la hausse des carburants. Je préfère délaisser la voiture pour opter pour les transports en commun et je me déplace même à pied autant que possible. Je peine à comprendre le maintien du prix exorbitant des carburants à Maurice, notamment de l’essence, alors qu’ils baissent à l’étranger ».
Dave Maurice : 46 ans de Curepipe
« Je voyage en voiture cinq fois par semaine par obligation. Premièrement à cause de mon travail et deuxièmement parce que je suis au chevet d’une personne malade. Pour moi, avoir un moyen de transport est primordial, mais mon budget carburant explose. C’est pourquoi j’essaye de faire des économies. Dorénavant, je marche pour me rendre au centre de Curepipe. Il est scandaleux de constater l’incohérence entre les prix des carburants à l’international et à Maurice. C’est frustrant ».
Raffick Howahed : 66 ans de Castel
« Avant la hausse des prix des carburants, je parcourais 90 km par semaine, à fréquence de quatre fois. Aujourd’hui, je limite mes voyages en voiture à deux fois par semaine, car mes sessions de prières à St-Hubert m’y obligent. Désormais, je privilégie les voyages dans les transports en commun pour mes autres déplacements ».
Christian Lindsay : 66 ans de Cité Atlee
« Pour vous dire franchement, je ne voyage plus en voiture. Nous effectuons nos déplacements uniquement dans les transports en commun à cause des prix exorbitants des carburants. Quand j’ai appris qu’ils n’ont pas baissé, j’ai décidé de maintenir cette routine ».
Jean Denys : 51 ans de Curepipe
« Je suis chauffeur de taxi et je peux témoigner des conséquences radicales de la hausse des prix des carburants sur l’habitude des clients, sans oublier, la cherté de la vie en général. Notre travail est fortement impacté. Il nous est devenu impossible de faire des profits à cause des prix inchangés des carburants. Cette situation est pesante. Nou p bizin riss diab par la queue ».
Anita : 53 ans de Floréal
« Mes habitudes de consommation ont définitivement changé depuis la hausse des prix. J’opte pour les transports en commun de temps en temps, notamment pour les trajets courts afin d’économiser de l’essence. Je limite mes voyages en voiture et j’utilise uniquement pour le travail ou faire des emplettes qui sont trop lourdes à porter. Si je n’avais pas la possibilité de faire du télétravail, mon budget aurait explosé. Je suis donc soulagée d’avoir des options ».
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