De retour de la Gulf Food Fair, Pritam Dabydoyal, CEO de PNP International, partage ses préoccupations face aux nouvelles mesures du gouvernement concernant les légumes frigorifiés. « Nous venons d’apprendre que le gouvernement a fixé une marge maximale de 28 % sur ces produits », explique-t-il.
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Selon lui, plusieurs contrats ont déjà été établis à l’international, et l’enjeu principal reste désormais de faire une étude sur les différents coûts pour assurer la rentabilité. « Nous allons étudier la question pour voir si c’est vraiment ‘cost-effective’ », dit-il.
Il souligne que les légumes surgelés sont un besoin essentiel, non seulement pour les consommateurs, mais aussi pour les hôtels et les snacks, entre autres. « Ces acteurs sont de gros acheteurs, et nous devons déterminer si l’importation reste viable. Si un produit coûte Rs 10 et qu’on ne peut le vendre qu’à Rs 12, cela risque de ne pas être intéressant pour nous, importateurs », ajoute-t-il.
Pour lui, l’idéal aurait été une suppression de la TVA sur ces produits, ce qui aurait eu un impact bien plus significatif sur les prix. « Si le gouvernement avait enlevé la TVA, cela aurait eu un effet beaucoup plus grand », estime-t-il.
Un risque de pénurie ?
Dans le milieu des importateurs, l’inquiétude est palpable. Plusieurs acteurs du secteur affirment que si une marge trop basse est imposée sur les produits surgelés, ils cesseront tout simplement d’en importer.
« Nous ne pouvons pas investir plusieurs millions de roupies pour ne pas faire de profit. Si personne n’importe, il y aura une pénurie. Nous travaillons tous pour gagner de l’argent. Si on nous force à vendre à perte, personne ne voudra continuer », lance notre intervenant.
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