Prison: plusieurs caméras CCTV défectueuses

Plusieurs caméras de surveillance installées à la prison centrale et à l’Eastern High Security Prison de Melrose seraient hors service depuis un an. On en dénombrerait une cinquantaine. Un chiffre que conteste l’administration pénitentiaire,  qui admet cependant qu’il y a des appareils qui requièrent une « maintenance ». Divers facteurs peuvent expliquer que ces caméra CCTV soient en panne, notamment leur durée de vie (certains appareils datent d’une dizaine d’années) et l’humidité. L’Eastern High Security Prison de Melrose compte le plus grand nombre de caméras défectueuses. Dans le cas de ce pénitencier, c’est le climat qui en serait la cause. Une quarantaine de caméras dernier cri (gérées par le Satellite Monitoring Centre, le Central Control Office et le Central Control Centre dans la salle de contrôle de la prison) ont connu des problèmes techniques. Elles se situent dans les cours récréatifs, les ateliers et les dortoirs. Notre source révèle qu’une dizaine de caméras infrarouges dans les zones piétonnières à l’extérieur de la prison sont également hors service. Cette prison, inaugurée en mars 2014, héberge 500 détenus. Une dizaine de caméras CCTV sur 106 sont en panne à la prison centrale. Les zones aveugles sont les Association Yards, la Prison Training School, l’entrée principale et certains dortoirs. La prison de Beau-Bassin compte 700 détenus. La compagnie chargée de l’entretien des appareils explique que des inspections « régulières » sont menées pour déceler des failles dans les caméras ou le réseau électronique. « Le mois dernier, indique la compagnie, un exercice d’entretien a été effectué. Des caméras défectueuses ont été recensées. Un rapport a été soumis au service pénitentiaire. Le coût nécessaire pour la réparation a été soumis aux autorités pour être budgété », indique la société. Sollicité pour un commentaire, le service pénitentiaire s’est montré réticent à dévoiler le nombre de caméras en panne. « Les caméras CCTV défectueuses se trouvent en des points non stratégiques, dont les zones non piétonnières. Si des failles sont détectées dans des caméras placées dans des zones importantes, le département fera le nécessaire pour les réparer dans les meilleurs délais, car c’est une question de sécurité », explique-t-on.