Prêts sur gages : les présumés casseurs interrogés

Les trois suspects arrêtés dans l’enquête de l’Independent Commission against Corruption (Icac) pour prêts sur gages illégaux, seront à nouveau appelés à s’expliquer sur leurs agissements, ce lundi.

Le jeudi 7 septembre, Azareesingh Kanhye, sa sœur Oumawtee et leur beau-frère, Assad Sookun n’ont pas été incarcérés. Ils devront fournir des précisions sur la présence de certains titres de propriété trouvés à leur domicile par l’Icac, la semaine dernière.

Les enquêteurs de l’Icac ont saisi une série d’actes de propriété, de documents de la Sécurité sociale, appartenant à des personnes âgées de la localité. Il y avait aussi des documents manuscrits portant les signatures de plusieurs individus, soupçonnés d’être les victimes de ces ‘casseurs’. Selon les premières conclusions de l’enquête, l’Icac soupçonne que ces trois individus proposaient à leurs victimes des prêts d’argent, mais en contrepartie, ils exigeaient la remise de titres de propriété des emprunteurs.

Au Reduit Triangle, siège de l’Icac, l’équipe d’enquêteurs multiplie ses efforts pour dresser la liste des victimes et le montant emprunté. À ce stade, le montant des transactions s’élèverait à Rs 75 millions. La provenance de cette somme sera passée au crible par les enquêteurs. Dans un premier temps, l’enquête est axée sur le volet ‘blanchiment d’argent’, la prochaine étape portera sur le ‘prêt illégal d’argent’ sans permis.

D’autres cas suscitent l’intérêt de l’Icac : notamment l’acquisition d’un bungalow dans le Sud auprès d’un ‘client’. La commission anticorruption veut déterminer les circonstances de cette transaction immobilière, évaluée à plusieurs millions. D’autres protagonistes de cette affaire seront convoqués par les enquêteurs. Depuis janvier 2017, plusieurs plaintes ont été enregistrées par l’Icac.