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Pour avoir immolé sa concubine en 2012 : Sept ans de prison pour Akash Kumar Jodhun

Akash Kumar Jodhun

Akash Kumar Jodhun, âgé de 32 ans, accusé d’avoir immolé sa concubine, Dionne Josuépha Milate, âgée de 29 ans, en août 2012, a été condamné à sept ans de prison par la cour intermédiaire le 12 octobre 2023, onze ans après les faits. Il était domicilié à Ste Croix.

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Akash Kumar Jodhun était poursuivi devant la cour intermédiaire pour coups et blessures causant la mort d’un homme sans intention de tuer, ainsi que pour avoir immolé sa concubine Dionne Josuépha Milate. Il a plaidé coupable lors de son procès et a été défendu par Me Neil Pillay.

Lors de son témoignage sous serment, il a également affirmé avoir été brûlé au deuxième degré en tentant de venir en aide à sa concubine. Il a présenté des excuses à la Cour et a exprimé des regrets pour les événements survenus le jour du drame. Il a sollicité l’indulgence de l’instance.
Cette affaire trouve ses racines dans la déposition faite par Dionne Josuépha Milate le 30 octobre 2012, depuis son lit d’hôpital Victoria à Candos, Quatre Bornes. Elle avait déclaré à la police que c’était son concubin, Akash Kumar Jodhun, qui avait mis le feu à ses vêtements. 

Les délits ont été commis le 21 août 2012 à Ste Croix. Elle avait affirmé que cet incident avait eu lieu après une violente altercation entre son compagnon et elle. Elle le soupçonnait d’infidélité et souhaitait mettre fin à leur relation. Cependant, Akash Kumar Jodhun, selon Dionne Josuépha Milate, n’était pas de cet avis. Elle avait déclaré que lors de leur dispute, leurs vêtements avaient été imprégnés de «thinner», dont la bouteille était en possession d’Akash Kumar Jodhun.

Dionne Josuépha Milate avait souligné que son concubin avait ensuite allumé une cigarette. Peu de temps après, leur lit avait pris feu ainsi que leurs vêtements. L’accusé avait subi des brûlures au deuxième degré en tentant de porter secours à sa concubine, mais cette dernière avait été gravement blessée. Elle est décédée le 6 novembre 2012. Le rapport de l’examen post-mortem a conclu qu’elle était décédée d’une « septicemia with liver failure caused by burns injury ».

Dans son verdict, la magistrate Shefali Ganoo-Arekion a noté que le délit commis par l’accusé était grave. Elle a souligné que la peine imposée à un accusé doit refléter la gravité du crime commis et être proportionnée à la gravité de l’infraction. Elle a également pris en compte les déclarations de l’accusé en Cour et les circonstances de l’affaire. Elle a également noté que l’accusé avait plaidé coupable.

La magistrate a jugé que le comportement de l’accusé était grave car il impliquait une violation de la confiance et de la sécurité, en plus du décès de la victime. Elle a estimé que la Cour devait envoyer un message fort et ne pouvait faire preuve d’indulgence.

Selon la magistrate Shefali Ganoo-Arekion, la vie de toute personne est précieuse et personne n’a le droit de prendre la vie de quelqu’un d’autre. C’est pourquoi elle a condamné l’accusé à une peine de sept ans de prison.
 

 

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