Le vigile Jean Steven St Pierre a comparu, lundi 6 novembre, devant la cour intermédiaire. Il est poursuivi pour possession illégale d’armes à feu et de munitions. Les délits remontent à 2014.
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Le vigile Jean Steven St Pierre a comparu devant la cour intermédiaire le lundi 6 novembre. Il est accusé de possession illégale d’armes et de munitions. Son avocat, Kailash Trilochun, a présenté une motion contestant la recevabilité des dépositions du prévenu en cour.
L’avocat avance que les aveux de son client à la police ont été extorqués contre la promesse de retrouver la liberté sous caution. La magistrate Bibi Razia Jannoo-Jaunbocus a fixé les débats sur la question au 26 mars 2018.
Deux accusations ont été retenues contre le prévenu : « possession of firearms without licence et possession of ammunitions without licence ». Il s’agit de délits aux termes des articles 4 (1) et 46 (1) (a) de la Firearms Act.
Sous la première accusation, il lui est reproché d’avoir été, en juillet 2014 à Chamarel, en possession d’un fusil à canon de calibre 0,270 pouce. L’arme était munie d’un télescope de la marque Zeiss. Le vigile est aussi accusé d’avoir été en possession d’un fusil à double canon de calibre 12 muni d’un double déclencheur. Tout cela sans détenir de port d’arme.
Sous la deuxième accusation, il lui est reproché, toujours en juillet 2014 à Chamarel, d’avoir été en possession de 25 cartouches de calibre 0,270 pouce et 15 cartouches de calibre 12.
Jean Steven St Pierre a fait beaucoup parler de lui en 2016. Il n’est pas à ses premiers démêlés avec la justice. Il avait été arrêté dans le sillage d’une enquête sur l’agression au cutter de Bhanoodutt Beeharree, ancien Chairman de l’Information Communication and Technologies Authority (Icta). Agression commise le 26 mai en pleine rue à Port-Louis.
Le vigile a bénéficié d’un non-lieu le 27 octobre 2016. Le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) n’ayant pas objecté à l’abandon de l’accusation provisoire de complot contre lui.
Jean Steven St Pierre a été arrêté le 23 juillet 2011, cela après une saisie de drogue (pour une valeur de Rs 15 millions) à l’aéroport. Délit pour lequel, il fait face à un procès aux Assises. L’affaire suit son cours.
Le vigile a de nouveau été arrêté en mai 2017 après une perquisition à son domicile. Les policiers ont trouvé des plants de gandia chez lui à Trou-aux-Biches. Il est en liberté conditionnelle.
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