Ahmad ne sait plus quoi faire. Il explique qu’il y a un gros tamarinier sur le point de tomber à côté de sa maison.
Cela fait un an et demi qu’il fait le va-et-vient entre la mairie de Port-Louis et le ministère de l’Environnement, mais nul ne semble concerné par son problème. « À la mairie, un officier m’a dit que l’arbre appartenait au ministère de l’Environnement. Même son de cloche du côté du ministère qui renvoie la balle à la municipalité ».
Ce que redoute Ahmad, c’est que l’arbre en question se penche un peu plus en cas de vent. « Avec la période cyclonique qui arrive, j’ai peur que les branches ne se cassent et abîment ma maison ou blessent quelqu’un. Je souhaiterais que les branches soient coupées ».
Depuis l’accident du lundi 21 septembre à Vacoas où la chute d’un arbre avait causé la mort d’une personne dans une voiture, le ministre de l’Environnement avait assuré que des mesures avaient été prises afin d’abattre ces arbres dangereux. Il semblerait cependant qu’il y ait un manque de communication entre les autorités.
La rédaction d’Xplik ou K a sollicité l’inspecteur Shiva Coothen. Il assure qu’il prendra l’affaire en main et fera le nécessaire. « Nous avons des procédures établies sur l’abattage des arbres dangereux », explique-t-il. La personne peut écrire au Commissaire de police, qui chargera un officier de la Special Mobile Force d’inspecter les lieux pour évaluer l’ampleur du danger… »
Un rapport établira alors si la responsabilité incombe à la SMF, à la Road Development Authority, à la mairie, au conseil de district ou au ministère de l’Environnement. « Chacun devra assumer sa part de responsabilité ».
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !