Nouveau souffle pour la police de l’Environnement ? Dans un contexte où la lutte contre les pollueurs devient « une priorité nationale », le ministre de l’Environnement, Rajesh Bhagwan, est catégorique : « Nous serons sans pitié envers les pollueurs. Chaque policier, issu de toutes les unités de la force policière, sera exhorté à sanctionner ceux qui nuisent à notre environnement. »
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Il nous revient qu’il s’est entretenu avec le commissaire de police Rampersad Sooroojebally. Décision a été prise d’injecter du « sang neuf » au sein de l’équipe pour renforcer ses capacités. « La police de l’Environnement est appelée à collaborer avec de nombreux ministères et organismes, comme le ministère de la Santé, le département Bois et Forêts du ministère de l’Agro-industrie, et la Beach Authority, entre autres », explique le ministre Rajesh Bhagwan. Des efforts seront déployés pour équiper l’unité de nouveaux véhicules, renforcer les formations des agents et leur fournir des équipements modernes pour mener à bien leur mission.
En revisitant cette unité spécialisée, le gouvernement affiche une ambition certaine, qui est de transformer la police de l’environnement en une force moderne et implacable, capable de relever ces défis. Si la mise en œuvre des nouvelles mesures tient ses promesses, cette entité pourrait redevenir un pilier dans la préservation du patrimoine écologique mauricien.
Parmi les initiatives prévues, une campagne nationale de nettoyage sera prochainement lancée, avec une vaste sensibilisation auprès de la population. Le slogan-campagne emblématique To zeT to taC fera son grand retour, symbole d’une volonté renouvelée d’inciter les citoyens à adopter des comportements responsables. Rajesh Bhagwan insiste également sur la nécessité d’une synergie entre les institutions et la société civile pour réussir cette transformation. « La police de l’Environnement ne peut agir seule. C’est un travail collectif qui nécessite l’engagement de tous : institutions, entreprises et citoyens », dit-il.
Pour Rajesh Bhagwan, la propreté de l’île n’est pas qu’une question d’image. « Les touristes viennent chercher ici des plages immaculées, une nature préservée et une qualité de vie unique. Si nous laissons notre environnement se détériorer, c’est notre économie qui en pâtira », prévient-il.
Il rappelle également que la gestion des déchets va bien au-delà des enjeux touristiques : « Une île propre, c’est un cadre de vie sain pour ses habitants. Nous devons revoir nos pratiques et adopter des mesures concrètes pour réduire, trier et recycler nos déchets. »
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