Si les fonctionnaires sont nombreux à exprimer leur satisfaction sur l’introduction d’un Government Medical Scheme, d’autres expriment des réserves. Le coup d’envoi pour la mise en œuvre du régime d’assurance médicale a été donné au Conseil des ministres
Le régime d’assurance médicale est l’une des mesures phares annoncées dans le Pay Research Bureau (PRB) pour les fonctionnaires. L’objectif est de leur permettre d’accéder à un plus large éventail d’équipements médicaux de haute technologie qui ne sont généralement pas disponibles dans les établissements de santé publique.
Pour Radhakrishna Sadien, président de la General Services Employees Association (GSEA), cette mesure met en doute la qualité du service de santé du gouvernement. « L’État offre déjà des services de santé gratuits. Maintenant, il encourage ses fonctionnaires à se faire soigner dans les cliniques privées. Cela signifie que l’État n’a plus confiance dans son service. Cela peut créer des incertitudes dans le public », dit-il. Il rappelle que la police d’assurance sera payée moitié par l’employeur, moitié par l’employé. « Cependant, on ignore de quelle compagnie d’assurances il s’agit. Est-ce vraiment pour assurer notre vie ou une façon pour remplir les caisses de l’État ? » dit-il. Il estime que l’État doit améliorer son service de santé au lieu d’introduire un plan d’assurance.
Le président de la Government Teachers Union (GTU) Vinod Seegum, lui, accueille favorablement ce scheme. « C’est un combat qui dure depuis 40 ans. Les professeurs/enseignants sont exposés à toutes sortes de maladie. Nous utilisons des craies qui peuvent engendrer des problèmes de peau. Nous sommes exposés au bruit dans le milieu scolaire, sans compter le stress permanent », avoue-t-il. « La souscription à une police médicale est primordiale pour les employés. » Radhakrishna Sadien ajoute, lui, que souscrire à un plan d’assurance ne veut pas dire qu’on est complètement assuré. « Souvent, on a des frais supplémentaires à payer, même si l’on est couvert par une police d’assurance. Cela peut endetter davantage les fonctionnaires de la classe moyenne », déplore-t-il.
Pour Vinod Seegum, il importe de voir les modalités du plan d’assurance. « Celui-ci doit être bien défini et offrir des incitations intéressantes pour séduire les fonctionnaires. Cette contribution sera optionnelle et limitée à un plan basique. »
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