Est-ce que l’annonce de Pravind Jugnauth d’augmenter la pension de vieillesse à Rs 13 500 est du populisme ? À cette question, l’observateur politique, Jean-Claude de l’Estrac explique qu’il faut être précis dans l’utilisation des termes qu’on emploie. Pour lui, le mot « populisme » n’est absolument pas approprié en la circonstance.
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Le populisme, comme il le décrit, est un système politique qui oppose des « populistes » aux dirigeants, aux élites, au gros capital et aux privilégiés. « En réalité, c’est le clientélisme ou à la limite la démagogie. On peut certainement parler de clientélisme dans cette proposition. Le clientélisme est la volonté de séduire et de plaire à une clientèle dans le but d’obtenir son soutien. C’est justement ce qui se passe », estime Jean Claude de l’Estrac.
Il poursuit que le Premier ministre « fait le calcul que les 12 % des Mauriciens qui ont plus de 65 ans seront séduits par sa proposition et lui apporteront un soutien électoral ». Pour l’observateur politique, il ne fait aucun doute que la mesure est « populaire » dans une partie de l’électorat. Toutefois, il soutient entendre « ici et là des critiques et du scepticisme ». « On verra comment ses adversaires politiques réagissent. Ce ne sera pas simple parce qu’ils ne voudront pas être perçus comme étant hostiles à la promesse de ce cadeau. »
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