Le leader du Mouvement militant mauricien (MMM) est d’avis que le pays rate l’occasion de célébrer ses 50 ans d’indépendance parce que les jeunes ne connaissent pas l’histoire. Il intervenait ce samedi 10 mars lors de la journée de réflexion du parti. Pour Paul Bérenger, l’affaire entachant la présidence ne devrait pas être un frein aux célébrations du 12-Mars.
Publicité
Il a rappelé que c’était aux élections de 1976 que trois femmes avaient été élues députées pour la première fois. « Nous avons contribué à l’avancement des femmes. Nous nous sommes engagés à œuvrer pour une parité hommes-femmes. C’était dans notre programme », a soutenu Paul Bérenger, avant d’ajouter que la présidente de l’aile féminine devrait siéger au bureau politique.
Le leader des mauves affiche le scepticisme quant au projet de la réforme électorale. Paul Bérenger ne croit pas non plus qu’il y aura une loi sur le financement des partis politiques, encore moins une nouvelle Declaration of Assets Act qui obligerait un député ou un ministre à déclarer ses avoirs.
Ajay Gunness, secrétaire général du MMM, a, quant à lui, salué les militants qui agissent dans l’ombre : « Cette main-d’œuvre a joué un rôle crucial dans la construction du pays. » Il a d’ailleurs fait ressortir que la première femme lord-maire était issue des rangs mauves. Il a ainsi précisé que le MMM a fait de son mieux pour qu’il y ait une participation féminine à hauteur de 30 % au sein du parti.
Le secrétaire général du MMM a égratigné au passage la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, soutenant que certaines femmes ne font pas honneur au pays. « Elles doivent assumer. Elles ne doivent pas prendre pour prétexte le fait qu’elles sont critiquées parce qu’elles sont des femmes », s’insurge-t-il.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !