Paul Bérenger: «Le problème BAI demeure entier»

Le leader du MMM estime que huit mois après l’éclatement de l’affaire BAI, « le problème reste entier ». Il a fait une rétrospective critique de la première année du gouvernement de l’Alliance Lepep. Que retenir de la première année au pouvoir de l’Alliance Lepep ? Rien de très bon, à en croire Paul Bérenger. « C’est un gouvernement qui pourrait entrer dans le Guinness Book of Records. Je n’ai jamais vu la cote de popularité d’un gouvernement chuter aussi vite », a ironisé le leader du MMM en conférence de presse samedi. Pour lui, il y a « désillusion totale » au sein de la population. Un des dossiers qui aura monopolisé l’attention tout au long de cette année, selon Paul Bérenger, aura été l’affaire BAI. Sur ce point, il estime que « le problème reste entier ». Selon lui, plusieurs employés d’anciennes compagnies du conglomérat BAI, en particulier ceux d’Apollo Bramwell, « sont dans le flou ». Sans compter qu’il y a « toujours une incertitude quant à la vente de plusieurs actifs du consortium ». Le leader de l’opposition est aussi revenu sur la question de la compensation salariale. Il s’est réjoui que, « grâce à moi et au MMM », les retraités vont obtenir une compensation de Rs 250 en janvier 2016. « Ils avaient été totalement oubliés par le gouvernement », a déclaré Paul Bérenger. Selon lui, l’année 2015 aura été « gâchée » concernant le dossier des Chagos. Rien, a-t-il précisé n’a été fait par le gouvernement, « alors même que le bail sur les Chagos arrive à échéance » l’année prochaine. « C’est un véritable crime contre notre souveraineté nationale », devait souligner le leader de l’opposition. Il est aussi revenu sur la fourniture électrique. « Je suis plus inquiet que jamais », a martelé le leader du MMM, pour qui le pays « est toujours en retard dans l’acquisition de nouvelles turbines ». Revenant sur sa Private Notice Question (PNQ) à l’Assemblée nationale vendredi, Paul Bérenger a insisté pour que « la Constitution soit amendée afin d’éviter d’avoir une Présidente vase à fleurs en 2016 ». La PNQ était axée sur les pouvoirs de nomination du président de la République.