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Paul Bérenger: «Ils ont fait une Icac pire que celle sous Navin Ramgoolam»

Paul Bérenger et l'état-major MMM en conférence de presse mercredi après-midi 13 janvier [Photo Ronnie Antoine]
Le leader de l’Opposition et du MMM Paul Bérenger, en conférence de presse mercredi après-midi 13 janvier, commente la démission des trois députés MMM du comité parlementaire de la commission anticorruption [Icac], à savoir Rajesh Bhagwan, Veda Baloomoody et Zouberr Joomaye. Commentant la situation à l’Icac, Paul Bérenger affirme qu’elle est devenue « pire » de ce qu’elle l’était sous le gouvernement de Navin Ramgoolam. Paul Bérenger estime que Lutchmyparsad Aujayeb, qui a démissionné comme directeur général de l’Icac, ne sera pas remplacé ; ajoutant que c’est un « proche » du ministre Roshi Bhadain qui assume l’intérim au poste de directeur général de l’Icac. « Nous avons discuté avec les députés du MMM qui sont membres du comité parlementaire de l’Icac. Ils ont déjà démissionné [du comité parlementaire de l’Icac] », affirme Paul Bérenger. Paul Bérenger soutient que le député PTr Shakeel Mohamed, qui est aussi membre du comité parlementaire de l’Icac, a été informé de la démission des trois députés MMM : « Li a pran so responsabilite », lance Paul Bérenger. Paul Bérenger commente aussi le projet de réforme électorale : « La réforme électorale, le financement des partis politiques et l’équilibre des pouvoirs entre le Premier ministre et le président de la République sont extrêmement importants pour notre démocratie ». Paul Bérenger rappelle qu’avant l’accession de l’île Maurice au statut de République, « tous les pouvoirs étaient concentrés entre les mains du Premier ministre » ; ajoutant que sir Anerood Jugnauth comme Premier ministre a ensuite faite voter plusieurs lois pour donner des pouvoirs de nomination au président de la République. « Comme président de la République, sir Anerood Jugnauth a utilisé lui-même ces pouvoirs. L’exemple le plus fameux est quand il avait nommé les membres [du board] de la Public Service Commission (PSC) », affirme Paul Bérenger. Paul Bérenger souligne que l’Acting Solicitor General a récemment dit que c’est le Premier ministre qui a le dernier mot lors des nominations en dépit du fait que la Présidence soit investie de certains pouvoirs de nomination : « Sir Anerood Jugnauth dit qu’il est d’accord. J’ai honte pour lui. J’espère que la Présidence ne laissera jamais le Premier ministre imposer ses décisions », souligne Paul Bérenger ; ajoutant qu’il faut un « amendement de la Constitution ».
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