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Parcours : Darren, la voix des sans-voix

Dominique Seedeeal, que certains connaissent mieux sous le nom de Darren, a été relâché sur parole samedi en attendant qu’il s’acquitte des formalités liées à sa mise en liberté sous caution lundi. Il a été arrêté le vendredi 22 avril 2022 à l’issue d’une manifestation illégale. Mais qui est cet homme dont le nom a été scandé dans les rues ?

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«Je veux rencontrer le PM au nom des citoyens qui sont dans la détresse. » À travers cette déclaration, Dominique Seedeeal, mieux connu sous le nom de Darren, donne d’emblée une idée de l’homme qu’il est. Il n’est pas de ceux qui restent les bras croisés. Son cheval de bataille : venir en aide aux plus démunis de la société.

À ceux qui ne le connaissaient pas avant ces derniers jours, l’habitant de Grand-Baie de 31 ans fait parler de lui depuis environ deux ans. Il est l’un des administrateurs de la page Facebook « Radio Mo Pep » dont la vocation est justement d’aider ceux dans le besoin.

« Je suis sur pied 22 heures sur 24. Je me réveille tous les jours vers 2 heures du matin afin de recueillir les doléances de la population à travers Radio Mo Pep. En gros, je suis au service du peuple », a déclaré le principal concerné au Dimanche/L’Hebdo samedi après-midi lors d’un appel téléphonique.

Son rêve

Le travailleur social rêve d’une société meilleure pour les nécessiteux. Raison pour laquelle il ressent le besoin de parler au Premier ministre. « Je veux à tout prix le rencontrer au nom des citoyens qui sont dans la détresse et dans l’espérance d’un meilleur lendemain. Je lui adresserai la parole avec tout le respect voulu. Il doit être mis au courant de la situation. Nous devons en parler afin de trouver une solution au plus vite », espère-t-il.

Démêlés avec la justice

Depuis vendredi soir, un document au sujet de Dominique Seedeeal est en circulation et laisse entendre qu’il aurait été condamné en 2000, en 2009 (à deux reprises) et en 2013. C’est dit qu’il aurait été appelé à verser des amendes de Rs 2 000 et de Rs 5 000 pour des délits de vol en 2009 et en 2013.

Interrogé au sujet des amendes pour qu’il puisse donner sa version, Dominique Seedeeal a démenti l’information. Il a apporté la précision suivante : « J’étais un enfant turbulent. J’avais six ou sept ans. Je devais voler pour vivre. C’était en l’an 2000. C’est la raison pour laquelle j’ai été interné dans un Probation Hostel. C’est tout. »

Quid des trois autres délits de vol ? « Je vous l’ai dit. J’ai commis des petits délits de vol, mais je n’ai pas été condamné. J’étais encore mineur à l’époque », a-t-il répondu.

 

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