« Je travaille dans un magasin de lingerie de Port-Louis depuis huit ans.
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Depuis le mois de juin, la majorité des employées reçoivent leurs salaires en retard, vers le quinze du mois », dénonce Marie Frédérique L. « En sus du retard sur les salaires, le patron en a profité pour réduire le montant de notre allocation transport », fulmine-t-elle. « Nous sommes dix employées dans cette situation difficile. Notre salaire est amputé de deux semaines de frais de transport.
Ce n’est pas normal », s’insurge l’habitante de Sainte-Croix. Selon notre interlocutrice, ses collègues et elle se sont rendus au bureau du travail de Port-Louis pour porter plainte. Elle regrette que rien n’ait été fait à ce jour. « Nul au bureau du Travail n’est revenu vers nous. C’est le flou le plus total sur notre sort », explique Marie Frédérique.
Interrogé à l’antenne d’Xplik ou K sur ce problème, Leevy Frivet, attaché de presse au ministère du Travail, explique qu’il est bon de souligner que de nombreux plaignants, quand ils sollicitent le ministère, ne font pas de distinction entre une simple entrée et une plainte formelle.
« À mon niveau, je vérifierai si une plainte a bel et bien été logée.
Si c’est le cas, l’employeur sera convoqué et devra s’expliquer sur ce retard des salaires. Pourquoi le paiement ne respecte pas le délai prescrit par la loi ? Ensuite, si la dame dit vrai, pourquoi l’allocation de transport n’est pas payée pour un mois. C’est une violation de la loi du travail, et l’employeur est passible de poursuites judiciaires. »
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