L’augmentation de Rs 174 millions dans le Budget pour la nouvelle carte d’identité s’explique, entre autres, par l’ajout de quatre nouvelles fonctionnalités. C’est ce qu’a expliqué Pravind Jugnauth. Il répondait à une question du député du MMM Deven Nagaligum lors de la Prime Minister’s Question Time.
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Quatre nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées à la carte d’identité nationale, sur recommandation du ministère des Technologies de l’information, de la communication et de l’innovation. Ces fonctionnalités comprennent la lecture de la carte, le stockage des certificats numériques, l’identification numérique et l’identification mobile.
« L’offre initiale du consortium qui a décroché le contrat, Thales/Harel Mallac Technologies Ltd, s’élevait à Rs 388 millions », a indiqué le Premier ministre. Après négociations, le montant est passé à Rs 374 millions.
Ce montant englobe la mise en place du système, y compris les équipements, les logiciels et 200 000 cartes vierges, entre autres. La maintenance des équipements et des logiciels débutera après la période de garantie d’un an. Les fonds nécessaires seront alloués dans les prochains budgets. « Il n’y aura pas de conversion massive de cartes et l’actuelle carte d’identité nationale coexistera avec la nouvelle », a-t-il précisé. Le projet devrait être complété d’ici février 2024.
« A simple Minister »
Le député de la majorité, Soobeersingh Dhunoo, a posé une question supplémentaire concernant le montant d’argent dépensé jusqu’à présent dans le cadre de ce projet. Le Premier ministre a retracé l’historique du projet de la carte d’identité nationale de Maurice pendant l’ère du Parti travailliste.
Il a indiqué que l’ancien gouvernement avait reçu une offre de Rs 371 millions d’une société privée. Mais il avait opté pour une approche Government to Government avec Singapour. Ce qui a fait grimper le coût du projet à Rs 1,5 milliard.
Le député du Parti travailliste Arvin Boolell a alors vivement protesté. Et le PM a répondu : « To pa pe kapav dizere. Fane. Move fane ankor (rires). » Le Speaker de l’Assemblée nationale a fait observer à Arvin Boolell : « You were a simple minister, not a former Prime minister. »
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