Non respect de l’horaire de la Sware Konser : la police verbalise le ministère du Tourisme

Ce qui devait être un moment festif a fini en eau de boudin. La Sware Konser, organisée par le ministère du Tourisme sur le terrain de football de Mon-Choisy, a donné du fil à retordre à la police. Raison : le non-respect de l’horaire, le bruit et les fauteurs de troubles.

Au cours de la Sware Konser, à Mon-Choisy, un des événements phares dans la célébration du Festival Internasional Kreol (FIK), la police a eu fort à faire dans la nuit de samedi à dimanche. Sollicités pour assurer  l’ordre public, les hommes en uniforme se sont retrouvés face à une situation difficile. Alors que la fête était initialement prévue, de 18 heures à minuit, le samedi 25 novembre, passé le coup de minuit le concert battait toujours son plein. Ce qui a causé nombre d’inconvénients aux habitants de Mon-Choisy, aux pique-niqueurs et autres touristes qui séjournaient dans les bungalows et hôtels avoisinants. Plusieurs personnes se sont plaintes auprès de la police de Pointe-aux-Canonniers pour le bruit provoqué par l’événement, entre autres.

Ainsi, la police a sermonné une cadre du ministère du Tourisme, qui était responsable de la Sware Konser. Elle l’a intimée de mettre un terme au concert, les organisateurs ayant dépassé l’heure autorisée pour tenir l’événement. Mais ce rappel à l’ordre n’a pas été respecté. D’où la décision de la police par l’entremise de l’assistant surintendant de police Angeline d’agir. À 00 h 40, une contravention a été dressée contre ladite cadre du ministère du Tourisme. Elle a été verbalisée pour breach of noise ordinance.

C’est aux petites heures de dimanche que la fête a pris fin. Mais là encore, la situation a été tendue entre les forces de l’ordre et les fêtards. Raison : nombre d’entre eux voulaient prolonger la soirée tandis que d’autres n’avaient pas de moyens de transport pour rentrer chez eux. Et cela a donné lieu à une pagaille indescriptible.

« Organizater ti dir nou pou gayn transpor », fulminent les fêtards en colère. Certains d’entre eux ont même vandalisé des poubelles sur le littoral Nord pour exprimer leur colère. Diverses unités de la police du Nord, dont la Northern Division Supporting Unit a été appelée pour parer à toute éventualité.