Il avance qu’Anahita Residence & Villas Ltd n’a pas respecté son contrat en échouant à prodiguer les soins et la sécurité nécessaires. Le ressortissant sud-africain, Peter Wayne Roberts, réclame des dommages
de 3 millions de dollars américains à cette firme pour préjudices subis et non-respect de contrat. L’affaire sera appelée le 14 février 2019.
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Le Sud-africain Peter Wayne Roberts a entamé un nouveau combat légal. Il a déposé une plainte devant la Cour suprême. Celle-ci est dirigée à l’encontre d’Anahita Residence & Villas Limited (ARVL). Il réclame à cet hôtel des dommages de 3 millions de dollars américains. L’affaire sera appelée le 14 février 2019, en Cour suprême.
Peter Wayne Roberts avance, dans sa plainte, que la société n’a pas respecté le Property Management and Maintenance (PMM) Agreement datant du 22 juin 2010. Contrat qu’il avait signé et dont les clauses stipulent que tout propriétaire de villas ainsi que les occupants ont droit à certaines facilités et à la sécurité.
Dans sa plainte, le Sud-africain de 43 ans fait état en détails de son business et comment il a acquis une villa sous l’Integrated Resorts Scheme d’Anahita, à Beau-Champ, pour la somme de USD 1 074 500, le 20 avril 2010. Il est d’ailleurs déjà propriétaire de plusieurs biens en Afrique du Sud, en Angleterre et à Maurice, à travers ses différentes sociétés.
Clause non-respectée
Avec l’acquisition de la villa, Peter Wayne Roberts a obtenu le permis de résidence à Maurice. Selon le Sud-africain, ARVL fournirait des services de maintenance et de property management aux propriétaires de villas à Anahita.
ARVL serait ainsi également responsable de la maintenance et de la sécurité à La Place Belgath, se situant à Anahita, qui comprend une réception, un bureau, un bar, des cabines et une piscine.
D’autre part, le Sud-africain fait également le récit de sa relation avec sa défunte compagne Lee Ann Palmarozza. Dans sa plainte, il souligne que sa compagne l’avait rejoint à Maurice le 26 décembre 2014 pour célébrer les fêtes de fin d’année en sa compagnie dans sa villa. Il ajoute qu’il avait dûment notifié la direction d’Anahita de la venue de sa compagne dans le but de faciliter les mouvements de cette dernière. Mais aussi pour que les clauses sous le PMM Agreement soient respectées concernant l’occupante de la villa (Lee Ann Palmarozza), hormis le Sud-africain.
Peter Wayne Roberts revient également sur l’incident du 29 décembre 2014 où il avait découvert le corps de sa compagne. Il déclare que le personnel d’Anahita ne l’a pas aidé à la chercher alors qu’il l’avait laissée à la piscine pour aller prendre une douche dans sa villa. Il aurait aussi demandé à visionner les caméras, mais en vain. Il soutient qu’il y avait une seule caméra près du bar faisant face à la piscine. Ce n’est qu’après coup qu’il a appris que la caméra était défectueuse ce jour-là.
Peter Wayne Roberts maintient que le personnel n’a offert aucune assistance, ce jour-là, pour qu’il retrouve sa compagne. Le Sud-africain fait aussi ressortir qu’il était psychologiquement affecté par cet incident. Et aussi par son arrestation, survenue le 2 janvier 2015, qu’il juge arbitraire.
Le plaignant met en cause les failles dans le système de sécurité d’ARVL. Il déplore aussi le fait qu’il n’y avait pas assez de luminosité aux alentours du bar et de la piscine. D’autant plus qu’il y avait une fête où plusieurs invités étaient présents. Le Sud-africain reproche également à ARVL de n’avoir pas mis des panneaux d’avertissement pour la sécurité des invités et des occupants des villas.
Dommages pour arrestation arbitraire
Peter Wayne Roberts a logé une plainte en Cour suprême contre l’État, le commissaire de police, six policiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) et quatre autres policiers. Il invoque une arrestation arbitraire à Maurice à la suite du décès de sa compagne Lee Ann Palmarozza, en 2014, à l’hôtel Anahita Resorts. Par ailleurs, Peter Wayne Roberts indique avoir passé 15 mois en prison en attendant son procès aux assises où il avait été acquitté, le 12 avril 2016 à une majorité de sept jurés contre deux. Le milliardaire sud-africain demande réparation devant la Cour suprême. Il réclame USD 27 785 000, soit l’équivalent de Rs 1 milliard.
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