Nominations : Roshi Bhadain cible des institutions sous la tutelle des Finances

Lors de l’émission Au Cœur de l’info, mardi sur Radio Plus, le leader du Reform Party, Roshi Bhadain, a fait des allégations contre la direction de l’Economic Development Board (EDB) concernant une nomination en particulier et a ciblé des institutions tombant sous la responsabilité des Finances. Ken Poonoosamy, CEO de l’organisme, n’a pas souhaité réagir.  Le ministère des Finances a été sollicité mais aucune réponse nous est parvenue. 

Roshi Bhadain a fait une violente sortie concernant plusieurs recrutements, notamment à la Financial Services Commission, à la Financial Intelligence Unit, à la Banque de Maurice et à l’EDB. « Mo pa pou arete tan ki mo pa gagn tou ransegnman. Il y a trop de recrutements et de promotions sans passer par le ‘proper channel’. Ces quatre institutions qui tombent sous un même ministère recrutent des gens qui n’ont pas les compétences requises. Ces derniers gravissent les échelons au détriment de personnes plus qualifiées », a avancé le leader du Reform Party.

Le leader du Reform Party, a dénoncé le recrutement d’une employée à l’EDB, qui a, selon lui obtenu « la bénédiction d’un ministre sur lequel il y a une enquête ». Roshi Bhadain a souligné que le Premier ministre aurait été informé à travers une lettre de dénonciation. Dans la lettre de dénonciation, on peut lire que la personne en question a été embauchée au mois de mai de l’année dernière durant le confinement. « No prior advertisement was made and the appointment was made without following an internal HR practices. Her professional background does not meet the requirements of this role », allèguent les auteurs.

Dans la même correspondance, avec copie à l’Independent Commission against Corruption (Icac), les dénonciateurs affirment que l’employée en question a été confirmée à son poste. Par la suite, elle aurait été promue « from Consultant to professional level with a package much higher than other employees at the same level ». Les auteurs de la lettre, mettre en exergue la proximité de la personne pointée du doigt avec un ministre.

Il y a trop de recrutements et de promotions sans passer par le ‘proper channel’. Ces quatre institutions qui tombent sous un même ministère recrutent des gens qui n’ont pas les compétences requises.»

Les dénonciateurs ont également apporté à l’attention du Premier ministre, certaines pratiques qu’ils jugent inappropriés concernant des recrutements dans une circonscription. Selon eux, au cours de cet exercice précis, la nièce d’un ministre et d’autres personnes proches de celui-ci aurait été recrutées. Les auteurs accusent, d’autre part l’actuel Chief Executive Officer d’EDB de s’adonner à des pratiques jugées « improper ». Il dénonce également « l’ingérence des membres du Board dans les affaires internes de l’EDB ».

Pour conclure, les dénonciateurs demandent au Premier ministre d’ouvrir une enquête sur ces recrutements qui iraient à l’encontre des procédures.

Roshi Bhadain a répondu à ses détracteurs concernant sa vidéo postée sur les réseaux sociaux concernant l’agression de sa sœur et de sa nièce. « Non, je ne fais pas de la politique sur les cadavres. Je ne cherche pas non plus à obtenir de la sympathie sur l’agression de ma sœur et de ma nièce. Je me demande si je vais continuer à faire de la politique… », a-t-il affirmé mardi sur les ondes de Radio Plus.

Tentative de meurtre et suicide : la polémique enfle 

Le leader du Reform Party a rejeté l’idée que la mort de son beau-frère Hurdowar soit liée à la procédure de divorce enclenchée par sa sœur. « Le divorce n’est pas à l’origine du drame. Le 29 novembre dernier, ma sœur qui habite à Ébène a reçu une enveloppe d’une personne de la FSC concernant un comité disciplinaire. Elle était destinée à mon beau-frère qui était un haut cadre au sein de cette institution depuis plus de 18 ans. Ma sœur a attendu le retour de son mari pour lui demander de quoi il en retournait. Par la suite, elle a rencontré l’avoué Pazani Rengasamy au sujet de sa demande de divorce. L’avoué lui a conseillé de choisir un divorce à l’amiable », a expliqué l’avocat.

La lettre reçue fait état d’un comité disciplinaire auquel devait assister le beau-frère de l’avocat. « Il y a eu un communiqué de la FSC en catimini en réponse à mon intervention disant que ‘the allegation to the effect for suspension was that his post would have been given to another staff is baseless’ ». Ce que réfute Roshi Bhadain : « Je n’ai jamais dit cela. C’est totalement faux. Il y aura des actions légales contre cette institution qui panique. Je reçois des informations d’officiers de la FSC et d’autres qui ne sont plus officiers là-bas et je vais réagir en temps et lieu », a-t-il indiqué.

« Un homme est mort, ma sœur a reçu des coups de couteau et a dû subir deux interventions. Ma nièce a été blessée. Il y a eu une campagne de désinformation autour de ce drame familial, a-t-il soutenu. J’ai eu une copie de la lettre du comité disciplinaire en date du 29 novembre après le drame. Que lui reproche la FSC dans cette lettre signée du CEO et non du HR ? Il demande à mon beau-frère de répondre le 2 décembre à des incidents survenus en avril 2018, en 2020 et en 2021. Pourquoi n’avoir pris aucune sanction depuis ? Ils ont mis la pression et la lettre lui demande de retourner tout bien appartenant à l’EDB en sa possession et de ne plus y mettre les pieds. Le pire, la FSC a envoyé un mail à tous les employés à ce sujet. » dit-il

Roshi Bhadain a répondu à ses détracteurs concernant sa vidéo postée sur les réseaux sociaux concernant l’agression de sa sœur et de sa nièce. « Non, je ne fais pas de la politique sur les cadavres. Je ne cherche pas non plus à obtenir de la sympathie sur l’agression de ma sœur et de ma nièce. Je me demande si je vais continuer à faire de la politique… », a-t-il affirmé mardi sur les ondes de Radio Plus.