Ils sont nombreux les candidats probables, de divers partis, à labourer le terrain à Vieux Grand-Port/Rose-Belle (No 11). Si certains ont presque déjà confirmé leur candidature aux prochaines législatives, d’autres sont toujours dans le flou. Et l’apparition soudaine de certains candidats n’est pas au goût de tout le monde.
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Sheila Bunwaree, Preetish (Nitin) Jeeha et Dewandranath (Dave) Kissoondoyal sont les candidats désignés par le Mouvement Militant Mauricien (MMM) au No 11. Cependant, cela devra toutefois être approuvé par l’assemblée des délégués du MMM qui est prévue ce dimanche.
« Nounn pare pou gagne 3-0 dans sirkonskripsion No 11 », dit Dave Kissoondoyal, qui se dit aussi prêt « à servir mon pays ». Secrétaire général adjoint responsable média et communication depuis 2014, Dave Kissoondoyal n’avait pas obtenu de ticket pour les élections de 2014. Il avait cependant brigué les suffrages en 2010 et s’était classé à la 4e position derrière les trois candidats de l’Alliance PTr/PMSD/MSM.
Sheila Bunwaree, présidente du Policy Council du MMM, sera candidate au No 11. Actuellement souffrante, elle prépare tout de même le programme électoral de son parti. Celle qui a rejoint le MMM en 2017 avait, rappelons-le, créé le Parti Justice Sociale et avait brigué les suffrages en 2014 dans la circonscription Beau-Bassin/Petite-Rivière (No 20).
Quant à Nitin Jeeha, c’est un jeune qui a intégré les instances du MMM en 2010 et le bureau politique en 2018. Habitant Saint-Hubert, il veut être la voix des jeunes. « C’est la première fois que je me présente aux élections. Je connais très bien la circonscription et les manquements, surtout pour les jeunes. Je veux être leur voix », dit-il
Seeruttun bien placé
Du côté de l’alliance gouvernementale, plusieurs noms sont cités. Mahen Seeruttun, qui avait été élu en tête de liste en 2014, est très bien placé pour être candidat une fois de plus. Vikram Jootun, directeur de la Mauritius Film Development Corporation (MFDC), est également sur le terrain, mais sa candidature n’est pas confirmée pour cette circonscription. Quant au troisième candidat, le flou règne toujours surtout depuis que la Private Parliamentary Secretary (PPS) sortante, Sandhya Boygah, n’a pas obtenu de ticket pour les législatives du 7 novembre.
Du côté de l’alliance PTr-PMSD-MP, c’est une autre histoire. Six candidats rouges descendent régulièrement sur le terrain : Ashley Ramdass, fils de Motee Ramdass, ancien ministre MMM, Pritesh Bissoonauth, Manoj Seeburn, Krishna Molaye, Rajesh Jeetah et Anishta Babooram. La récente apparition d’Anishta Babooram sur le terrain provoque des grincements de dents chez les agents travaillistes.
« Nous travaillons dans cette circonscription depuis des années. Il y a de potentiels candidats qui ont commencé la campagne depuis le mois de janvier et, tout d’un coup, Anishta Babooram débarque sur le terrain, sortie de nulle part. Nous ne sommes pas d’accord. Idem pour Rajesh Jeetah, qu’a-t-il fait pour le No 11 jusqu’ici ? » dit l’un des chefs agents fidèles du PTr. Ces derniers, rouges de colère, envisagent d’aller donner un coup de main à Arvin Boolell au no. 18 si ces deux candidats obtiennent un ticket pour la prochaine joute électorale.
Anishta Babooram précise toutefois que sa candidature n’est pas confirmée pour le moment mais elle est effectivement très active à Vieux Grand-Port/Rose-Belle.
« C’est le leader Navin Ramgoolam qui décidera, mais j’ai déjà commencé le travail de terrain comme tous les autres candidats probables. J’ai grandi dans la politique, j’ai été la 1re secrétaire administrative du Young Labour, avant d’être la cheville ouvrière des projets de l’aile jeune pendant cinq ans. J’avais arrêté quand j’étais à la Human Rights Commission et, depuis 2018, je suis très active en politique », confie Anishta Babooram.
À noter que la circonscription no 11 recense 43 824 électeurs pour 2019.
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