Le secteur de l’assurance devrait se stabiliser autour d’une croissance moyenne de 5 à 6 % cette année. C’est la prévision de Nicolas Ricard, responsable du marketing à la National Insurance Company. Il parle aussi de l’engouement des Mauriciens pour souscrire à des polices d’assurance.
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Comment se porte le secteur de l’assurance en général ?
Le secteur se porte bien et on estime qu’il se stabilisera autour d’une croissance moyenne annuelle entre 5% et 6 %, cette année.
Le secteur demeure un domaine compétitif. Dans quelle mesure la National Insurance Company se démarque-t-elle des autres ?
Nous développons des produits compétitifs à valeur ajoutée qui répondent aux besoins du public. La National Insurance Company (NIC) conforte sa stratégie de proximité dans le but de mieux servir ses clients.
À ce jour, la NIC dispose de 12 branches à travers le pays. Elle a également noué une alliance stratégique avec la Mauritius Post en vue de créer 25 comptoirs NIC Post Assurance d’ici fin septembre. 14 comptoirs sont opérationnels et proposent des produits d’assurance-vie et générale, à Maurice et Rodrigues.
Y a-t-il un engouement pour les plans de pension ?
L’espérance de vie de la population mauricienne ainsi que son niveau de vie se sont nettement améliorés ces dernières années. Les Mauriciens planifient davantage leur retraite.
Donc, il reste important d’informer le public sur les nombreux bénéfices et avantages à souscrire à un plan de pension privé. D’autre part, la réintroduction des incitations fiscales sur les plans de pension privés devrait encourager les gens à épargner en ce sens et dynamiser le développement du système de pension à Maurice.
La NIC propose une gamme de plans de retraite pour les particuliers qui, selon leurs besoins et leur situation, opteront pour le NIC Personal Pension Plan ou un Plan d’annuité. Nous proposons également le NIC Group Pension Plan pour les petites, moyennes et grandes entreprises.
Quel est le profil pour les plans de pension ?
Les Mauriciens s’y prennent généralement tard, beaucoup commencent à partir de 40 ans. Ils doivent donc rattraper les années de cotisations non versées. S’y prendre à temps permet une meilleure gestion et intégration de cette épargne dans son budget.
Une planification de dernière minute peut avoir des conséquences dramatiques pour le retraité qui peut se voir contraint de réduire son niveau de vie ou de continuer à travailler pour le garder.
La NIC encourage, donc, les jeunes à cotiser plus tôt et régulièrement pour s’assurer un montant suffisant pour une retraite active et heureuse.
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