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Le Directeur des Poursuites Publiques, Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, a interjeté, le lundi 25 novembre 2019, l’appel contre la condamnation de neuf mois de prison contre Siddick Chady et Prakash Maunthrooa. Peine infligée le 21 novembre 2019 par la cour intermédiaire dans le sillage de l’affaire Boskalis. Le DPP évoque deux points pour motiver sa décision.
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La bataille juridique est lancée dans l’affaire Boskalis. Le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) a déposé un document devant la cour intermédiaire pour contester la condamnation de Siddick Chady et de Prakash Maunthrooa. Ces derniers ont écopé chacun d’une peine de neuf mois d’emprisonnement. Ils ont eux aussi fait appel de leur condamnation le 21 novembre 2019.
Dans un document de deux pages, par le biais de Me Karen Parson, State Attorney, le DPP évoque deux points pour contester la condamnation contre Siddick Chady et Prakash Maunthrooa. Pour le DPP, la magistrate Wendy Rangan a été trop clémente et les neuf mois de prison contre les deux protagonistes, dit-il, sont insuffisants au vu de la gravité du délit.
«Casier vierge»
Ainsi, le DPP demande que la condamnation de neuf mois de prison contre Siddick Chady et Prakash Maunthrooa soit annulée ou amendée ou renversée.
Dans son verdict, la magistrate Wendy Rangan a précisé que Siddick Chady et Prakash Maunthrooa occupaient, chacun, un poste qui exigeait l’intégrité. Selon elle, ces derniers ont abusé de leur poste de responsabilité et ont agi de manière malhonnête pour obtenir un avantage. Elle a alors infligé neuf mois de prison à Siddick Chady et Prakash Maunthrooa en raison de leur casier judiciaire vierge.
Cela, après que le 13 novembre 2019, l’ancien président de la Mauritius Ports Authority (MPA), Siddick Chady, ait été jugé coupable d’une accusation de corruption, les cinq autres accusations contre lui ayant été rayées. Prakash Maunthrooa a, lui, été reconnu coupable de complicité. Les deux autres accusations ont été rayées à son égard.
Les deux hommes avaient plaidé non coupable aux accusations retenues contre eux. Ce procès, qui s’est étalé sur plus de six ans, concerne l’allocation d’un contrat à la firme néerlandaise Boskalis International en 2006 pour des travaux de dragage dans le port. Les travaux ont été estimés à Rs 439 millions.
Le 21 novembre 2019, Siddick Chady et Prakash Maunthrooa ont retrouvé la liberté provisoire après qu’ils se soient chacun acquitté d’une caution de Rs 25 000. Cela, après qu’ils aient tous deux interjeté appel contre leur condamnation.
Prakash Maunthrooa a, par le biais de son avoué, Me Sunil Luchmun, avancé trois points d’appel. L’un d’eux est que la sentence de neuf mois de prison infligée par la cour est disproportionnée. De son côté, Siddick Chady a, par le biais de son avoué, Me Said Baichoo, avancé douze points d’appel. Parmi, il estime qu’il n’a pas bénéficié d’un procès équitable. Tout en avançant que l’accusation à son égard est ambiguë et ne révèle pas d’un délit en loi. Siddick Chady est défendu par Me Said Toorbuth. Prakash Maunthrooa est représenté par Mes Nadeem Aullybocus et Arun Bhinda. Alors que la poursuite est assurée par Me Rashid Ahmine, Assistant du DPP, assisté de Me Jean Michel Ah Sen, Principal State Counsel.
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