Navin Ramgoolam sur l’affaire des sextos : «C’est une honte nationale!»

«C’est une honte nationale!». C’est ainsi que le leader du Parti travailliste qualifie l’affaire des sextos impliquant le Parliamentary Private Secretary (PPS) Kaylan Tarolah et une jeune femme.

Navin Ramgoolam, interrogé par la presse sur cette affaire, ce samedi soir 30 septembre, à l’issue d’une réception organisée dans le cadre du 68e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine à l’hôtel Intercontinental à Balaclava, affirme que «c’est aussi une honte que Pravind Jugnauth trouve normal que Kaylan Tarolah continue de siéger à l’Assemblée nationale».

«Il dit qu’il faut une enquête. Toutes les preuves sont là. Ki lenket bizin fer? Comme toujours, il n’a jamais eu le courage. Sinon, Soodhun, Rutnah et Sesungkur ne seraient pas là», a lancé Navin Ramgoolam.

Selon l’ancien Premier ministre, Pravind Jugnauth a peur d’affronter une élection partielle dans la circonscription no.10 [Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est] où Kaylan Tarolah a été élu.

«Je ne sais pas si c’est vrai, mais j’ai entendu que Kaylan Tarolah lui a dit qu’il démissionnerait s’il le révoquait comme PPS. ‘Pas bizin dir ou kinn gagne la frousse. Ou konner ki fer’? », a déclaré Navin Ramgoolam, ajoutant que «tout le monde sait pourquoi Pravind Jugnauth a peur d’une élection partielle».

Sera-t-il candidat à une éventuelle élection partielle au no.10 ? «Pas nécessairement!», a répondu Navin Ramgoolam.

Le leader du PTr affirme qu’il «est un peu partout, dans toutes les circonscriptions».

«C’est une coïncidence qu’une première réunion a démarré au no.10. Mais je suis présent dans plusieurs endroits», a fait ressortir Navin Ramgoolam.

Le PPS Kaylan Tarolah se trouve au centre d’une polémique après qu’une habitante de Quatre-Sœurs, âgée de 26 ans, l’accuse de lui avoir envoyé des sextos alors qu’il se trouvait au Parlement. La jeune femme a déposé une main-courante «Precautionnary Measure» au poste de police de Pope Hennessy en ce sens mercredi.