Le procès intenté au marin philippin, Taton Omar Palmes, a débuté, le jeudi 13 octobre, devant la vice-présidente de la Cour intermédiaire, Niroshini Ramsoondar.
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Le marin, âgé de 38 ans, a plaidé coupable à deux chefs d’accusation, notamment d’avoir infligé des coups et blessures à un ingénieur et d’avoir mis en péril le vraquier MV Benita. Deux témoins seront appelés lors de la prochaine séance prévue le 10 novembre 2016.
Les délits ont été commis sur le territoire mauricien les 16 et 17 juin 2016. Le marin philippin est défendu par Me Mohammad Ilshad Munsoor. La poursuite est menée par Me Shakeel Bhoyroo. Le vraquier libérien MV Benita est représenté par Me Khushal Lobine.
Le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) avait logé, le 21 septembre, un procès formel contre le marin qui est actuellement en détention préventive. Sous le premier chef d’accusation, Taton Omar Palmes est poursuivi pour avoir, entre les 16 et 17 juin, infligé des coups et blessures au 4e ingénieur du pétrolier, en l’occurrence Alvin Venancio Maderse, causant une fracture du bras.
Sous le deuxième chef d’accusation, il lui est reproché d’avoir mis en péril le navire en interférant avec les générateurs de la salle des machines. Ce qui a dévié le navire de sa route et provoqué son naufrage.
Le pétrolier MV Benita s’était échoué sur des récifs au Bouchon, le 17 juin. Il avait à son bord, 23 marins. Le navire libérien faisait cap sur Durban quand un incident a éclaté entre deux marins. Le marin Taton Omar Palmes avait accusé le capitaine et trois membres d’équipage d’avoir voulu le tuer. Il explique que c’est pour cette raison qu’il s’est enfermé dans la salle des machines avant que le vraquier libérien ne s’échoue. Le navire a finalement coulé dans la nuit du 30 juillet 2016 à 93,5 miles nautiques des côtes mauriciennes. Il a été jugé inapte à la navigation.
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