National Wage Consultative Council - Beejaye Coomar Appanna : «Mon rôle sera d’assurer un exercice continu»

Toute la classe syndicale et celle des travailleurs attendaient la nouvelle : qui sera le président du National Wage Consultative Council ? La nouvelle est finalement tombée, vendredi, à l’issue des délibérations du Conseil des ministres. Il s’agit de Beejaye Coomar Appanna, ancien directeur du Pay Research Bureau (PRB). Il se retrouve donc à la tête de l’institution chargée de déterminer le salaire minimal national.

« Je suis ravi de la confiance qui a été placée en moi, déclare Beejaye Coomar Appanna au Défi Plus, j’espère être à la hauteur. » L’homme dégage tout de même une certaine assurance sur ses compétences en faisant le résumé de son parcours : économiste au ministère du Plan, puis affecté comme conseiller au National Remuneration Board au début de sa carrière, directeur du Pay Research Bureau (PRB) de 2000 à 2009, responsable des rapports touchant la Fonction publique concernant les salaires et conditions de service de 2003 et 2008 et tout récemment, les rapports pour la révision salariale à la Mauritius Housing Company, et la Financial Services Commission.

Il est à noter qu’il a prêté main forte au Central Electricity Board dans certaines négociations. « J’ai aussi joué le rôle d’arbitre dans l’affaires de la Mauritius Sugar Authority contre le management, précise-t-il, j’ai de l’expérience pour présider des réunions en management ». Cependant, Beejaye Coomar Appanna, soutient qu’à la présidence du National Wage Consultative Council, ce sera une autre paire de manches. « Il ne s’agira pas de jouer à l’arbitre, mais de consulter et recueillir tous les points de vue avant de faire des recommandations au ministre. Mon rôle sera à assurer un exercice continu dans la collecte de données. »  La première mission sera évidemment de fixer le premier salaire minimal national qui devra, par la suite, être revu régulièrement. « La loi nous accorde un an pour faire ce travail, déclare le président du conseil, je ne crois pas qu’on prendra tout ce temps, mais c’est difficile à ce stade d’être plus précis. »