Depuis samedi, c’est Alexandrine Belle-Étoile qui porte le diadème de Miss University Africa Mauritius. À 21 ans, c’est elle qui défendra les couleurs du pays à la grande finale prévue au Nigéria en août. Ce concours verra la participation de 54 pays.
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Son sourire, son charisme, son aisance sur scène n’ont guère laissé indifférents les membres du jury lors de la finale locale de Miss University. C’est d’ailleurs à l’unanimité qu’Alexandrine a pris la première place sur le podium, samedi dernier au Hennessy Park Hotel.
Rencontrée peu de temps après sa consécration, la jeune femme ne cache pas sa joie. « Les autres candidates n’ont pas démérité non plus, mais, je pense que c’est ma confiance et mon charisme qui ont fait la différence. »
Évoquant sa préparation, cette habitante de St-Paul raconte que tout s’est déroulé pour le mieux. « Je me suis préparée pendant un mois. Nous nous sommes beaucoup entraidées pendant la préparation. C’était une très bonne expérience. J’en garderai de très bons souvenirs », dira celle qui a aussi remporté le prix du Meilleur talent.
La jeune femme compte maintenant travailler dur pour mettre toutes les chances de son côté lors de la grande finale. « Il me reste encore des petits trucs à perfectionner, mais je pense être prête. »
Pression
Cependant, Alexandrine avoue qu’elle sent sur ses épaules une certaine pression, ce qui peut aussi être « un atout ». « La pression vient du fait que la Mauricienne Lorraine Nadal a été sacrée Miss University Africa l’an passé. Mais cela peut aussi m’aider parce que je vais pouvoir compter sur ses conseils pour mieux défendre mes chances. »
Issue d’une famille de trois enfants, dont elle est la benjamine, Alexandrine a toujours aimé le dessin. « Petite, j’ai toujours aimé dessiner. Cette passion ne m’a jamais quittée. Ni pendant mes années au Couvent de Lorette de Vacoas et encore moins au Couvent de Lorette de Quatre-Bornes où j’ai bouclé mes études secondaires. »
C’est donc sans surprise que la jeune femme s’est tournée vers des études de dessin après son HSC. « Cela fait déjà deux ans que j’étudie les Beaux Arts au MGI. Il me reste encore deux ans avant de boucler mes études. »
Et une fois diplômée, Alexandrine envisage de travailler avec les enfants. « Je vais me lancer dans l’Art Therapy afin de venir en aide aux enfants qui vivent avec des handicaps physiques et mentaux. Je pense que c’est important d’aider ces enfants à trouver leur place dans la société. Je compte les aider à y parvenir. »
Quand Alexandrine n’est pas en train de défendre de nobles causes, c’est son côté pétillant qui s’impose. « J’aime beaucoup le sport, la danse, la musique et le dessin. Mon péché mignon : les pâtes. Heureusement pour moi, ma nature fait que je n’accumule pas les kilos. »
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