Il a été condamné, jeudi, à 37 ans de prison en cour d’assises. Jonovan Westley Lacharmante a été reconnu coupable du meurtre de son ami, Eric Sophie, alors âgé de 41 ans. Le crime a été commis en avril 2018 à Bois d’Oiseaux, à Flacq.
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Jonovan Westley Lacharmante, 28 ans, a été condamné à 37 ans de prison pour le meurtre de son ami Eric Sophie, 41 ans, à Bois d’Oiseaux, à Flacq, le 24 avril 2018. La dispute a éclaté après un vol présumé, aboutissant à une attaque mortelle à l’arme blanche. Dans son verdict, le juge Luchmyparsad Aujayeb a souligné la violence dont l’accusé a fait preuve pour s’acharner sur la victime. « La Cour ne peut ignorer les éléments aggravants et perturbateurs, notamment la violence de l’accusé et le nombre de coups portés à la victime menant à sa mort (…) », a écrit le juge Aujayeb.
Il a indiqué que l’usage d’un sabre lors de cette attaque est vue avec inquiétude, compte tenu du fait que Eric Sophie suppliait son agresseur d’arrêter. Aussi, selon le rapport du Forensic Science Laboratory (FSL), le défunt avait 209 milligrammes d’alcool dans le sang. Ce qui indique qu’il était dans une position vulnérable et ne pouvait se défendre.
Jonovan Westley Lacharmante avait plaidé coupable sous une accusation d’assassinat en cour d’assises. Il était défendu par Me Neelkanth Dulloo. La poursuite était assurée par Me Sharon Audrey Sandra Stephen, Principal State Counsel.
Selon les faits, l’accusé n’avait pas apprécié que son ami Eric Sophie le dénonce comme étant celui qui avait volé, le 23 avril 2018, le téléphone portable d’une habitante de la localité et la sacoche de Louis Clario Gâteaux (le chanteur Blakkayo), contenant Rs 800 et deux cellulaires.
Jonovan Westley Lacharmante s’était emparé d’un sabre et avait débarqué chez Eric Sophie, le rouant de plusieurs coups de sabre, entraînant sa mort. L’examen post-mortem avait attribué le décès à une « hemorrhagic shock following multiple chop wounds ». La victime avait été atteinte à la tête, aux bras et aux jambes. Il portait aussi plusieurs fractures.
L’accusé avait signifié aux enquêteurs, suite à son arrestation, qu’il ne voulait qu’infliger une correction à Eric Sophie et n’avait aucunement l’intention de le tuer.
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