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Meurtre de Vanessa Lagesse en 2001: trois différentes empreintes de pas relevées chez la victime

L’homme d’affaires a plaidé non coupable pour le meurtre de la styliste de Vanessa Lagesse.

La police scientifique a relevé trois différentes empreintes de pas et des empreintes de mains dans le bungalow de Vanessa Lagesse. Ce sont les propos du sergent Keseven Vengatasamy, le lundi 3 juin 2024 en Cour d’Assises, qui témoignait dans le cadre du procès intenté à Bernard Maigrot pour le meurtre de Vanessa Lagesse, retrouvée morte le 9 mars 2001 à son bungalow à Grand-Baie. 

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Le sergent Keseven Vengatasamy, affecté à la police scientifique, et le Chief Investigator (CI) Poonoosamy Moonesawmy, qui y était alors affecté, devaient recueillir des empreintes et prélever des échantillons pour les soumettre au Forensic Science Laboratory pour expertise. Des échantillons avaient également été envoyés au laboratoire de Huntington en Angleterre et dans un laboratoire à Bordeaux pour des examens plus poussés. 

Les deux témoins ont décrit l’état de la maison de Vanessa Lagesse à leur arrivée. Ils y ont eu accès par la cuisine à l’arrière de la maison. Ils disent avoir vu une traînée de sang d’une chambre à coucher secondaire passant par la salle à manger pour finir dans la salle de bains. Il y avait des vêtements éparpillés sur le sol dans la chambre à coucher où il y avait une mare de sang. La chambre principale était rangée.

Le sergent Vengatasamy a été confronté à quatre photos d’empreintes de pas, où il a identifié trois empreintes distinctes, dont une appartenant à une femme. Cette trace a été trouvée dans la chambre à coucher secondaire, tandis qu’une autre était près de la porte du salon, à l’extérieur de la chambre en question. Il a également confirmé la présence d’empreintes de mains sur la porte de la chambre à coucher secondaire et dans la salle de bains. Le policier dit avoir prélevé des échantillons de sang dans les chambres, la salle de bains et la baignoire dans laquelle le corps de Vanessa Lagesse a été découvert. Le CI Moonesawmy a décrit la position de Vanessa Lagesse dans la baignoire. Sa tête reposait au fond de la baignoire, sans présence d’eau, et un vêtement était enroulé autour de son corps. Il a rapporté qu’elle portait un haut grenat remonté jusqu’au coude. Le police a déclaré avoir été chez les Maigrot pour un examen des empreintes de pas et que rien n’y avait été sécurisé. 

D’autre part, le Senior Inspector Bhageloo, affecté à la Major Crime Investigation Team, affirme avoir présenté 80 pièces à conviction lors de l’enquête préliminaire. Cependant, seules deux l’ont été ce lundi aux Assises, notamment une enveloppe et un vêtement à raies gris et blanc. L’enquêteur explique avoir juré un affidavit faisant état de la chronologie des événements dans cette affaire. 

À une question de Me Gavin Glover, SC, et avocat de Bernard Maigrot, l’enquêteur a confirmé que deux policiers français chevronnés en cold cases, le commandant Philippe Bishop et le capitaine Nicolas Pajani, ont proposé quatre solutions pour résoudre ce meurtre : une analyse ADN des pièces à conviction grâce à une nouvelle technologie ; une enquête approfondie sur des aspects tangibles ; l’examen des versions fournies par deux témoins ; et l’exploration du vol comme possible motif du crime. 

Le procès se poursuit ce mardi 4 juin devant le juge Luchmyparsad Aujayeb. Bernard Maigrot plaide non coupable.

 

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