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Meurtre de Ravi Ramchurn à Solferino No. 5 - Sweety, sa fille: «Zot finn bien tortir li…»

Le corps de Ravi Ramchurn a été découvert mercredi matin dans une maison en rénovation.
  • Des traces de sang retrouvées dans une maison voisine 
  • Une femme activement recherchée

Découverte macabre à Solferino No. 5, Vacoas, dans la matinée du mercredi 12 février. Le corps sans vie portant de blessures multiples de Ravi Ramchurn, 50 ans, a été retrouvé dans une maison en rénovation. La police suspecte une jeune femme habitant les environs. Sweety, la fille de la victime, est dévastée.

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C’est le propriétaire de la maison dans laquelle Ravi Ramchurn effectuait des rénovations qui a trouvé le cadavre de ce dernier sur un canapé, au rez-de-chaussée. Sans tarder, il a averti la police, ainsi que la famille du quinquagénaire. Selon les premiers constats des enquêteurs et de la police scientifique, il aurait été victime d’un meurtre, car d’importantes blessures ont été découvertes au niveau du crâne. Tout laisse à penser qu’il aurait été frappé à la tête avec un objet dur. 

Dans la journée du mercredi 12 février, l’autopsie pratiquée par le chef du département médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin a attribué le décès à des chocs hémorragiques, provoqués par des lésions au niveau du crâne. Plusieurs blessures sur le corps de la victime ont aussi été décelées, notamment des incisions sur les bras, les jambes, le visage ainsi que de multiples coupures sur les pieds.

Ravi Ramchurn s’occupait de la rénovation de la maison depuis cinq ans et dormait sur place. Il accueillait aussi d’autres individus qui venaient y travailler et passaient la nuit de temps en temps. 

Durant l’inspection de la maison, un « belna » (rouleau à pâtisserie) en plastique et un rouleau de peinture, tous deux maculés de sang, ont été retrouvés. Les deux objets ont été placés sous scellés par le Scene of Crime Office (SOCO). Vraisemblablement, ils auraient été utilisés pour assassiner Ravi Ramchurn, les policiers de la brigade criminelle de Quatre-Bornes et de la Major Crimes Investigation Team (MCIT). Les lieux ont été sécurisés et un policier a été affecté à la surveillance dans le cadre de l’enquête.

Les enquêteurs explorent plusieurs hypothèses pour déterminer les causes et le motif de cet acte de violence. Ils ont auditionné plusieurs personnes en tant que témoins. Ils s’intéressent à une jeune femme résidant à quelques pâtés de maisons du lieu du drame. Elle serait une habituée de l’endroit. La MCIT et la Criminal Investigation Division (CID) ont multiplié les efforts pour la retrouver. Dans l’après-midi, les enquêteurs ont perquisitionné la maison occupée par la jeune femme où ils ont découvert des traces de sang jugées suspectes. Une descente sur son lieu de travail n’a rien donné et elle demeure injoignable.

Ravi Ramchurn était père de deux enfants, un fils et une fille, Sweety. Il vivait séparé de son épouse depuis quelque temps, mais fréquentait toujours la famille. Sa fille a confié au Défi Quotidien que c’est le propriétaire des lieux qui l’a alertée du drame mercredi. Elle s’est ruée sur place et a été choquée de voir que le corps de son père portait de multiples blessures. « Zot finn bien tortir li, finn met trou trou dan so lipie ek finn koup koup li », dit-elle.

Sweety raconte que son père vivait à cet endroit depuis environ cinq ans. Il était un « all-rounder » dans le domaine de la construction et de la peinture. De temps en temps, il effectuait des travaux pour la rénovation de la maison à la demande du propriétaire. « Depi sink an, proprieter lakaz-la donn li travayer. Li dir li res laem dormi. » 

Selon elle, il aimait vivre dans cette maison plutôt qu’à leur domicile familial, car il avait un penchant pour la bouteille. « Mo papa ti kontan bwar, akoz sa li al res laba, bann-la soutire, donn li bwar kan li fini travay », ajoute-t-elle.
 

 

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