Le procès intenté aux assises à Navin Dhurry, ancien infirmier de l’hôpital ENT, s’est poursuivi, mardi. Il est accusé d’avoir, le 25 mars 2009, tué Asha Ramchurn, âgée de 26 ans. La mère de la victime a relaté comment sa fille a quitté la maison ce jour-là, pour ne plus revenir.
Rajwantee Baboolall, née Boojedhar, demeurant à Fond-du-Sac, a été entendue, mardi, en cour d’assises. Elle a relaté comment sa fille, Asha Ramchurn, née Baboolall, avait disparu le 25 mars 2009.
C’était dans le cadre du procès aux assises intenté à Navin Dhurry, ancien infirmier de l’hôpital ENT. Le prévenu, actuellement en détention, a plaidé non coupable, devant le juge Benjamin Marie Joseph. Il est accusé d’avoir tué, le 25 mars 2009, Asha Ramachurn à Wootun, Curepipe. Navin Dhurry fait face à un procès avec jury. Huit témoins ont été entendus au cours de l’audience.
Le prévenu est défendu par Mes Assad Peeroo et Deepak Rutnah. La poursuite est représentée par Mes Denis Mootoo, Chitra Soobagrah et Pamela Veerabadran-Mudaliar. Le jury est composé exclusivement d’hommes.
Rajwantee Baboolall a soutenu que sa fille avait quitté le toit familial à 8 heures, le 25 mars 2009. « Elle m’a dit qu’elle allait rejoindre un ami, qui travaille à la banque et que ce dernier allait l’aider à obtenir un prêt. » Sa fille, dit-elle, était coiffeuse et voulait obtenir un prêt pour ouvrir son salon de coiffure.
Toutefois, sa fille n’est jamais rentrée à la maison. Le lendemain, explique Rajwantee Baboolall, elle est allée consigner une déposition au poste de police de Plaine-des-Papayes.
La mère a relaté que sa fille avait une liaison amoureuse avec un nommé Sanjeev Muhun et que c’était « l’unique amour » de sa fille. Toutefois, il était déjà marié. Le jour du drame, la mère a appelé sa fille sur son portable et c’est Sanjeev Muhun qui a répondu. L’homme aurait aussitôt raccroché.
Décomposition avancée
La victime, Asha Ramchurn, était mère de deux enfants. Elle était divorcée et avait regagné le toit parental à Fond-du-Sac. La séance a été marquée par le témoignage du chef du département médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin. Ce dernier avait pratiqué l’autopsie de la victime le 27 mars 2009 à la morgue de l’hôpital de Candos. Le corps de la victime était dans un état de décomposition avancée. Le médecin légiste a affirmé que l’heure du décès remontait à quarante-huit heures avant l’autopsie. Une estimation indique que la victime est morte dans la soirée du 25 mars 2009. Il a ajouté que la victime a eu la partie gauche de la tête écrasée avec un objet contondant, en l’occurrence une pierre. Le procès reprend ce mercredi avec l’audition du sergent Vincent.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !