Bientôt un demi-siècle depuis que Jean-Claude Amédée, plus connu sous le nom de Ton Chole, fabrique des casiers de pêche. Depuis l’âge de 15 ans, cet habitant de Grand-Gaube, a suivi les traces de son père, pêcheur, qui s’adonnait aussi à la fabrication des casiers.
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Aujourd’hui âgé de 64 ans, il passe encore des journées entières à tresser des nasses en fil de fer, plus connues comme des casiers. Ton Chole consacre une semaine pour finir une nasse. Les commandes avec des dimensions personnalisées, viennent des clients qui se font malheureusement de plus en rares, déplore le sexagénaire.
Pour attirer les poissons, les casiers ou nasses, qui sont des pièges rigides recouverts de fil de fer tressé, sont placés au fond de l’océan. La structure du casier peut être en bambou, métal ou plastique. L’appât est placé dans le casier ou nasse. Diffusé dans l’eau de mer, l’odeur de l’appât invite crustacés et poissons à y entrer.
« La pêche aux casiers est une pêche responsable. Car, il ne s’agit pas de faire le gourmand comme celui de la pêche aux filets qui attrape petits et gros poissons », explique avec fierté Ton Chole. Il ajoute que la récupération des casiers est une véritable partie de plaisir. « Car, les poissons sont encore vivants », s’exclame-t-il.
Place ensuite au tri. Les petits poissons sont remis à la mer en vue de les laisser grandir, dit ce père de famille. Le temps d’attendre une autre partie de pêche.
Photos : Marjoreland Pothiah
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