Frédéric François est né en Sicile, Italie, et a grandi en Belgique. Mais c’est en France qu’il a connu ses années de gloire. Qui se cache derrière l’artiste, qui donnera un concert le samedi 11 juin, au J & J Auditorium, à Phœnix, et qui chante l’amour depuis des décennies ? Ci-dessous son portrait chinois.
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Si j’étais…
…une chanson d’amour, je serais… Ne me quitte pas, de Jacques Brel. Cette chanson résume tout ce qu’on peut dire à l’être aimé. De plus, j’ai un profond respect pour ce grand chanteur. Lors de mon concert à l’Olympia en 1994, j’avais repris La chanson des vieux amants en y ajoutant ma touche personnelle, c’est-à-dire à la façon napolitaine. J’avais invité sa compagne Maddly à venir aux répétitions pour me donner ses impressions. …un pays, je serais… Quand j’étais enfant, nous partions souvent en Sicile pour les vacances. à notre arrivée, on entendait « Les Belges sont arrivés ! » De retour en Belgique, on nous lançait : « Les Italiens sont de retour. » Pour tout le monde, je suis un chanteur français. Donc, si vous me permettez de la considérer comme un pays, je dirais que je suis citoyen d’Europe. …une fleur, je serais… Une rose, symbole de l’amour. …une rencontre, je serais… Celle avec Constant Defourny. En 1969, une belle voiture rouge s’arrête devant la demeure de mes parents. Le producteur belge vient à notre rencontre, car il croit en moi. Il me demande alors de changer de nom. C’est ainsi que Frédéric François est né. … une scène, je serais… L’Olympia. Cette salle mythique m’a ouvert les bras en 1984, alors que la vague disco avait causé des dégâts dans l’univers de la variété quelques années auparavant. Mon manager Moïse Benitah m’a mis en contact avec la famille Coquatrix. (NdlR : Bruno Coquatrix était le directeur général de l’Olympia à Paris). Depuis, c’est le lieu incontournable de mes tournées. …un air d’opéra, je serais… Un air de Caruso. Il y en a tellement ! Mon père les entonnait dès qu’il grattait sa guitare. …un instrument de musique, je serais… Une guitare. Depuis ma naissance, elle est présente dans ma vie. Mon père a émigré en Belgique avec sa guitare. Depuis, c’est mon instrument de prédilection. Il y en a une dans chaque pièce de ma maison. …un film, je serais… Le Parrain. Il me rappelle l’histoire de tous ces Italiens qui, en quête de bonheur et de bien-être, sont partis vers d’autres terres. Mes parents ont choisi la Belgique et j’ai également de la famille en Amérique. Dans ce film, j’entends les personnages converser en dialecte sicilien, celui des années 50, que nous parlions à la maison. Mon père parlait à ses copains également dans cette langue. …une femme, je serais… Marilyn Monroe. Elle est d’ailleurs la seule que ma femme tolère. Elle incarne la féminité. Elle est une légende et j’ai beaucoup d’admiration pour cette artiste. …une audience, je serais… Celle présente dans la Salle Nervi, au Vatican, en 1996. J’ai été choisi pour représenter la France et rencontrer le Pape Jean-Paul II à l’occasion d’un concert de Noël. Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour le petit Francesco Barracato (NdlR : son vrai nom) qui a grandi en face d’un charbonnage en Belgique, toucherait la main du Pape. …un jour de la semaine, je serais… Le dimanche. C’est le jour où la famille se retrouve autour de la pasta dans une ambiance à l’italienne. Cela se clôture toujours en musique. …une année, je serais… 1966. Mon nom d’artiste est alors François Bara. Je fais partie d’un petit groupe qui se fait appeler Les éperviers et avec lequel je gagne le concours de chant Microsillon d’Argent. Grâce à cela, j’enregistre mon premier disque que mon père vendait en faisant du porte-à-porte dans notre quartier. …un politicien, je serais… Je suis chanteur, donc incapable de parler politique. …une idole, je serais… Michel Polnareff. Nous nous sommes rencontrés en 1966. Je savais tout de lui. Je l’ai revu, il y a quelques semaines, lors du lancement de sa tournée à Paris. …seul ce soir… Je serais sûrement dans ma chambre d’hôtel, car le métier m’éloigne parfois de la maison.
L’artiste jouera à guichets fermés
Frédéric François donnera un concert le samedi 11 juin, au J & J Auditorium à Phœnix, à partir de 20 heures. L’événement est organisé par Events Plus et GL Events, avec la collaboration du Défi Media Group, de Radio Plus, de Télé Plus, de Geda Music et des supermarchés Way. Il y a quatre ans, l’artiste a présenté un « concert exceptionnel devant un public chaleureux ». Il est reparti avec des « souvenirs inoubliables ». Cette fois, Frédéric François, qui a célébré ses 66 ans le 3 juin, revient avec un spectacle dans lequel il promet des merveilles au public mauricien. Il interprétera ses incontournables succès, dont Laisse-moi vivre ma vie et Chanteur d’amour, ou encore des nouveautés telles que Amor Latino et Fidèle. Il y aura une interaction entre l’artiste et l’audience ainsi que des surprises pour que chacun, « où qu’il soit dans la salle, ait le même plaisir ». En attendant, Frédéric François a tenu à laisser un message à ses fans : « Mon cœur vous dit… je t’aime. » Son nouvel album, intitulé Les femmes sont la lumière du monde, est sorti en avril. Un autre viendra dans quelques mois. Trois concerts sont également prévus en Amérique. Sans compter un rendez-vous à l’Olympia, en avril 2017. <Publicité
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